Petite recherche sur Internet avant de reprendre la note de lecture et constatation logique : peu d'informations. Internet ne répond pas à tout et il est des révoltes tues ! Ne jamais oublier.
En 1917, la mutinerie canaque - note de lecture (en cours)
1878, une référence, la révolte canaque et l'exécution de leur chef : Ataï.
Durant la guerre 14-18, un Ier contingent canaque sur la Marne: 700 tués.
Un arrêté le 9 octobre prévoyant l'application de la loi du 15 mars : permettre l'accession à la citoyenneté française pour les officiers et les sous-officiers, de recevoir la médaille militaire ou la légion d'honneur.
Un deuxième contingent canaque en juin 1916: 1107 soldats. 456 tombent au front.
Dès janvier 1916, un maquis, ralliant Noel, petit chef de Tiamou.
Après une seconde campagne de recrutement, début 1917, révolte la plus meurtrière depuis 1878 (210 tués chez les Caldoches et 1200 chez les Mélanésiens).
12 février 1917, attaque de la mine de nickel de Koniambo
18 mai, attaque de la ferme Bardet, une autre ferme le 28 mai, 23 mai de la mine de Kopito
Procès des insurgés, 5 condamnations à mort en 1919
Le bataillon du Pacifique dans la guerre
Le premier contingent des volontaires calédoniens embarque sur le « Sontay », en avril 1915. Les volontaires du bataillon de tirailleurs indigènes du deuxième contingent partent en juin 1916.
Ils sont intégrés au Bataillon Mixte du Pacifique, regroupant Calédoniens et Tahitiens. En tout, quatre contingents rejoignent la métropole de 1915 à 1917.
De 1916 à 1918, les combattants du Pacifique participent à de nombreuses batailles : à Barleux près de Soissons, au chemin des Dames, en Champagne, à la deuxième bataille de la Marne, à Vesles-et-Caumont, à Verdun. 2113 hommes étaient partis rejoindre les 177 Calédoniens mobilisés sur place en métropole : 1006 d’origine européenne et 1107 Canaques ; 456 sont tombés au champ d’honneur.
La révolte canaque de 1917
Les Canaques ont conscience de s’éloigner de plus en plus de leurs coutumes.
Le statut de l’Indigénat et les mesures de cantonnement les ont rendus méfiants. Aussi, depuis 1896, des troubles occasionnels touchent la région de Koné. En 1914, les chefs de Muéo, Témala, Hienghène et Tiwaka sont réunis par le chef Poindet Apengou et le sorcier Patéou pour un grand pilou de guerre. Finalement, le refus de certains Mélanésiens de partir pour le front et la diminution des effectifs militaires incitent ces chefs à établir le calendrier des hostilités, lors de la dernière réunion à Tiendanite, fin 1916. Le 17 février 1917, des tribus pro-françaises de Koniambo sont attaquées par Noël, le petit-chef de Tiamou. À partir de ce moment, l’insécurité règne. Les attaques de stations se multiplient à Pouembout, dans la haute Vallée d’Amoa, dans la vallée de la Tipindjé. La révolte reste circonscrite au grand rectangle Hienghène, Poindimié, Muéo, Voh. La dernière action de Noël est l’attaque, le 9 septembre, du poste militaire de Voh. Aidée de permissionnaires Calédoniens et Tahitiens, « l’expédition de pacification » se poursuit jusqu’à la mort de Noël, tué par une connaissance arabe en janvier 1918.
Académie de Nouvelle-Calédonie : http://www.ac-noumea.nc/sitevr/article.php3?id_article=110