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Assassinat de Rosa Luxemburg. Ne pas oublier!

Le 15 janvier 1919, Rosa Luxemburg a été assassinée. Elle venait de sortir de prison après presque quatre ans de détention dont une grande partie sans jugement parce que l'on savait à quel point son engagement contre la guerre et pour une action et une réflexion révolutionnaires était réel. Elle participait à la révolution spartakiste pour laquelle elle avait publié certains de ses textes les plus lucides et les plus forts. Elle gênait les sociaux-démocrates qui avaient pris le pouvoir après avoir trahi la classe ouvrière, chair à canon d'une guerre impérialiste qu'ils avaient soutenue après avoir prétendu pendant des décennies la combattre. Elle gênait les capitalistes dont elle dénonçait sans relâche l'exploitation et dont elle s'était attachée à démontrer comment leur exploitation fonctionnait. Elle gênait ceux qui étaient prêts à tous les arrangements réformistes et ceux qui craignaient son inlassable combat pour développer une prise de conscience des prolétaires.

Comme elle, d'autres militants furent assassinés, comme Karl Liebknecht et son ami et camarade de toujours Leo Jogiches. Comme eux, la révolution fut assassinée en Allemagne.

Que serait devenu le monde sans ces assassinats, sans cet écrasement de la révolution. Le fascisme aurait-il pu se dévélopper aussi facilement?

Une chose est sûr cependant, l'assassinat de Rosa Luxemburg n'est pas un acte isolé, spontané de troupes militaires comme cela est souvent présenté. Les assassinats ont été systématiquement planifiés et ils font partie, comme la guerre menée à la révolution, d'une volonté d'éliminer des penseurs révolutionnaires, conscients et déterminés, mettant en accord leurs idées et leurs actes, la théorie et la pratique, pour un but final, jamais oublié: la révolution.

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Avec Rosa Luxemburg.

1910.jpgPourquoi un blog "Comprendre avec Rosa Luxemburg"? Pourquoi Rosa Luxemburg  peut-elle aujourd'hui encore accompagner nos réflexions et nos luttes? Deux dates. 1893, elle a 23 ans et déjà, elle crée avec des camarades en exil un parti social-démocrate polonais, dont l'objet est de lutter contre le nationalisme alors même que le territoire polonais était partagé entre les trois empires, allemand, austro-hongrois et russe. Déjà, elle abordait la question nationale sur des bases marxistes, privilégiant la lutte de classes face à la lutte nationale. 1914, alors que l'ensemble du mouvement ouvrier s'associe à la boucherie du premier conflit mondial, elle sera des rares responsables politiques qui s'opposeront à la guerre en restant ferme sur les notions de classe. Ainsi, Rosa Luxemburg, c'est toute une vie fondée sur cette compréhension communiste, marxiste qui lui permettra d'éviter tous les pièges dans lesquels tant d'autres tomberont. C'est en cela qu'elle est et qu'elle reste l'un des principaux penseurs et qu'elle peut aujourd'hui nous accompagner dans nos analyses et nos combats.
 
Voir aussi : http://comprendreavecrosaluxemburg2.wp-hebergement.fr/
 
13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 17:01

http://www.alternativelibertaire.org/IMG/jpg/grevistes_Boulogne-Billancourt.jpg

Si le livre n'apporte pas, à nos yeux, d'éclairage politique substantiel pour comprendre,ce qui reste malgré tout l'essentiel pour déterminer aujourd'hui nos propres engagements: le choix entre réformisme et révolution.  Ce choix qui entraîne tous les autres et qui justifie toutes les entorses, jusqu'aux plus cruelles, aux principes et aux analyses du mouvement ouvrier, jusqu'à ce ralliement au nom de la nation à la boucherie de 1914.

Il est en revanche d'une grande importance par l'information précise, circonstanciée qu'il donne sur les réunions de base et sur les grèves de l'époque. Et parce que l'on peut donc y lire sans filtre ce qui était décidé et affirmé par chacun.

Dans cette optique, il est un ouvrage rare et irremplaçable pour ceux qui veulent voir en temps et termes réels comment s'est joué entre 1914 et 1918 l'invraisemblable scénario politique d'ouvriers, d'un mouvemenbt ouvrier allant d'eux-mêmes dans l'enfer d'une guerre capitaliste, impérialiste, qu'ils avaient passé plusieurs décennies à dénoncer.

Quatrième de couverture:
 
Qui ne se souvient de ces grandes manifestations pacifistes de 1913 à la Butte rouge où Jaurès enflammait les foules ouvrières et dénonçait la "guerre qui vient". En août 1914, comme partout alleurs dans le pays, les ouvriers parisiens partirent défendre la nation qu'ils pensaient agressée, et les dirigeants des organisations ouvrières se rallièrent à l'Union sacrée.

Etudiant l'évolution des ouvriers et du mouvement ouvrier jusqu'à la grève massive des "métallos" de juin 1919, le livre examine ainsi la question classique et combien actuelle, des rapports entre la classe et la nation. L'étude des grèves très nombreuses entre 1917 et 1918, et des réunions de base vise à établir une histoire des médiations, des interactions entre l'analyse socioculturelle du groupe et les discours politiques.

L'ouvrage est la parution , sous une forme légèrement remaniée et réduite, de la seconde partie de la thèse d'Etat de Jean-Louis Robert, Ouvriers et mouvements ouvriers parisiens pendant la Grande Guerre et l'immédiate après-guerre. Histoire et anthropologie ...

Annales littéraires de l'Université de Besançon n° 592 - Série Historiques, n°11 - Diffusion Les Belles Lettres, 95 Boulevard Raspail, Paris Ve - 1995

(La photographie a été reprise sur le site alternative libertaire)
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6 février 2010 6 06 /02 /février /2010 08:20

Siur le site du collectif Smolny (voir le lien sur le blog), on peut retrouver le contenu des Oeuvres complètes publiées en allemand chez Dietz Verlag. Chez le même éditeur a été éditée  la correspondance de Rosa Luxemburg. Ces ouvrages, irremplçables, sont encore disponibles, en particulier d'occasion.

Rosa Luxemburg : Gesammelte Werke ( 1893 - 1919 )
Fiche bibliographique n°20 : sommaire détaillé de l’édition Dietz Verlag
arton1093.png
12 octobre 2009 par eric

Présentation :

La présente bibliographie se compose des œuvres de Rosa Luxemburg répertoriées dans les Gesammelte Werke publiées en 6 volumes chez Dietz Verlag, sur la base des éditions suivantes :
-  vol. 1-1 : 5ème édition, 1982 ;
-  vol. 1-2. : 6ème édition, 1988 ;
-  vol. 2 : 3ème édition, 1981 ;
-  vols. 3 et 4, 5ème édition, 1990 ;
-  vol. 5 : 4ème édition, 1990.

Il s’agit ici d’un document de travail, destiné à être croisé avec les bibliographies de Badia et Nettl, ainsi qu’avec les sources plus récentes, afin d’établir une bibliographie générale la plus complète possible. Les indications peuvent donc être alternativement ou simultanément en allemand (Bd., Jg., etc.) ou francisées, notamment pour les dates. Merci de signaler les erreurs qui auraient pu se glisser, dans la collation des références en particulier.

E.S.


Revues et journaux

CS : Czerwony Sztandar (Zürich)

LV : Leipziger Volkszeitung

NZ : Die Neue Zeit (Stuttgart)

PSD : Przeglad Socjaldemokratyczny

SAZ : Sächsische Arbeiter-Zeitung (Dresden)

SDK : Sozialdemokratische Korrespondenz (Berlin)

SM : Sozialistische Monatshefte (Berlin)

SR : Sprawa Robotnicza, Organ der Socialdemokraten des Königreichs Polen.


Volume 1 - De 1893 à 1905 - Première moitié :

— « Bericht an den III. Internationalen Sozialistischen Arbeiterkongreß in Zürich 1893 über den Stand und Verlauf der sozialdemokratischen Bewegung in Russisch-Polen 1889-1893 », erstattet von der Redaktion der Zeitschrift SR.

— « Neue Strömungen in der polnischen sozialistischen Bewegung in Deutschland und Österreich », NZ, 14. Jg. 1895/96, Zweiter Band, I u. II : p. 176-181, III u. IV : p. 206-216.

— « Der Sozialpatriotismus in Polen », NZ, 14. Jg. 1895/96, Zweiter Band, p. 459-470.

— « Zur Taktik der polnischen Sozialdemokratie », Vorwärts (Berlin), n°172 - 25 juillet 1896.

— « Die nationalen Kämpfe in der Türkei und die Sozialdemokratie », SAZ, I. « Die türkischen Zustände » : n°234 - 8 octobre 1896, II. « Die Zersetzung » : n°235 - 9 octobre 1896, III. « Die Stellungnahme der Sozialdemokratie » : n°236 - 10 octobre 1896.

— « Zur Orientpolitik des “Vorwärts” », SAZ, n°273 - 25 novembre 1896.

— « Die Agitation unter der polnischen Bevölkerung », SAZ, I : n°127 - 5 juin 1897, II : n°128 - 6 juin 1897.

— « Der Sozialismus in Polen », SM, 1. Jg. 1897, n°10, p. 547-556.

— « Von Stufe zu Stufe. Zur Geschichte der bürgerlichen Klassen in Polen », NZ, 16. Jg. 1897/1898, Erster Band, p. 164-176.

— « Die industrielle Entwickelung Polens », lnaugural-Dissertation zur Erlangung der staatswissenschaftlichen Doktorwürde der hohen staatswissenschaftlichen Fakultät der Universität Zürich vorgelegt von Rosa Luxemburg aus Warschau. Genehmigt auf Antrag des Herrn Prof. Dr. Julius Wolf, Duncker & Humblot, Leipzig, 1898.

— « Die Wahlen in Oberschlesien », LV, n°150 - 2 juillet 1898.

— « Aus Posen », SAZ, I : n°155 - 8 juillet 1898, II : n°159 - 13 juillet 1898.

— « Ausnahmezustand über Österreichisch-Galizien », SAZ, n°159 - 13 juillet 1898.

— « Possibilismus, Opportunismus », SAZ, n°227 - 30 septembre 1898.

— « Zum Stuttgarter Parteitag », SAZ, n°229 - 2 octobre 1898.

— « Parteitag der Sozialdemokratischen Partei Deutschlands vom 3. bis 8. Oktober 1898 in Stuttgart », Protokoll über die Verhandlungen des Parteitages der Sozialdemokratischen Partei Deutschlands. Abgehalten zu Stuttgart vom 3. bis 8. Oktober 1898, I. « Rede über den politischen Kampf der deutschen Sozialdemokratie » : p. 99-100, II. « Rede über das Verhältnis des trade-unionistischen zum politischen Kampf » : p. 117-118.

— « Nachbetrachtungen zum Parteitag », SAZ, I : n°237 - 12 octobre 1898, II : n°238 - 13 octobre 1898, III : n°239 - 14 octobre 1898.

— « Entgegnung », SAZ, n°242 - 18 octobre 1898.

— « Erörterungen über die Taktik », SAZ, I : n°243 - 19 octobre 1898, II : n°249 - 26 octobre 1898.

— « Die Krise in Frankreich », SAZ, n°252 - 29 octobre 1898.

— « Erklärung », SAZ, n°255 - 3 novembre 1898.

— « Ein Parteistreit. Ein Nachspiel zu meiner Diskussion mit Gradnauer », LV, n°256 - 4 novembre 1898.

— « Zweierlei Kompensationspolitik », LV, n°278 - 1er décembre 1898.

— « Wirtschaftliche und sozialpolitische Rundschau », SAZ, I. « Kapitalistischer Schwindel », II. « Beamtenelend in Frankreich », III. « Die russische Eisenindustrie », IV. « Wasserkonstruktionen in Nordamerika » : n°281 - 4 décembre 1898, V. « Wozu die Kolonialpolitik ? », VI. « Die wirtschaftliche Entwicklung der Vereinigten Staaten », VII. « Riesenwerke des Kapitalismus », VIII. « Wer muß von der Trunksucht gerettet werden ? » : n°287 - 11 décembre 1898, IX. « Einführung der Reichsstreikstatistik », X. « Frauen- und Kinderarbeit », XI. « Wandlungen auf dem Weltmarkt » : n°293 - 18 décembre 1898.

— « Die Kosten eines Sieges », LV, n°293 - 19 décembre 1898.

— « Adam Mickiewicz », LV, n°298 - 24 décembre 1898.

— « Wirtschaftliche und sozialpolitische Rundschau », SAZ, I. « Klein- und Großbetrieb in Berlin », II. « Die Bevölkerungsstatistik in Frankreich », III. « Die neue Gewerbebesteuerung in Rußland », n°300 - 18 décembre 1898, IV. « Verschiebungen auf dem Weltmarkt », V. « Die Arbeiter der Vereinigten Staaten und die Annexionspolitik » : n°6 - 8 janvier 1899.

— « Rußland im Jahre 1898 », LV, I : n°14 - 18 janvier 1899, II : n°16 - 20 janvier 1899.

— « Wirtschaftliche und sozialpolitische Rundschau », SAZ, I. « Glänzende Kolonialpolitik », II. « Zur Verelendungsfrage », III. « Die russische Abrüstung » : n°19 - 24 janvier 1899, IV. « “Zunehmender Volkswohlstand” », V. « Ein Getreide-Weltkartell ? » : n°24 - 29 janvier 1899, VI. « Rezension » : n°31 - 7 février 1899, VII. « Die Reichsbankvorlage », VIII. « Neue Ära in der kubanischen Zollpolitik » : n°37 - 14 février 1899.

— « Umwälzungen im Schiffsbau », LV, n°39 - 16 février 1899.

— « Wirtschaftliche und sozialpolitische Rundschau », SAZ, I. « Eine Verstaatlichungsfrage », II. « Aus dem Lande der Hungerrevolten und des Anarchismus » : n°43 - 21 février 1899, III. « Französische Professorenweisheit über den Marxismus » : n°54 - 7 mars 1899.

— « Verschiebungen in der Weltpolitik », LV, n°59, 13 mars 1899.

— « Sozialreform oder Revolution ? Mit einem Anhang : Miliz und Militarismus », Leipzig, 1899.

— « Nur ein Menschenleben ! », LV, n°101 - 4 mai 1899.

— « Die englische Brille », LV, I : n°105 - 9 mai 1899, II : n°106 - 10 mai 1899.

— « Eine taktische Frage », LV, n°153 - 6 juillet 1899.

— « Hohle Nüsse », LV, n°167 - 22 juillet 1899.

— « Die “wirtschaftliche Macht” », LV, n°204 - 4 septembre 1899.

— « Die “bayerischen Verhältnisse” », LV, I : n°206 - 6 septembre 1899, II : n°207 - 7 septembre 1899.

— « Preußische Ministerwechsel und die Sozialdemokratie », LV, n°209 - 9 septembre 1899.

— « Eine Richtigstellung », LV, n°209 - 9 septembre 1899.

— « Die “bayerischen Verhältnisse” », LV, n°212 - 13 septembre 1899.

— « Zum kommenden Parteitag », LV, I. « Zur Tagesordnung », II. « Mißverständnisse » : n°213 - 14 septembre 1899, III. « Die Gegensätze », IV. « Freiheit der Kritik und der Wissenschaft » : n°214 - 15 septembre 1899, V. « Wo liegt die Gefahr ? », VI. « Mittel der Abhilfe » : n°215 - 16 septembre 1899.

— « Kautskys Buch wider Bernstein », LV, I : n°218 - 20 septembre 1899, II : n°219 - 21 septembre 1899, III : n°221 - 23 septembre 1899.

— « Unser leitendes Zentralorgan », LV, n°220 - 22 septembre 1899.

— « War es ein Kompromiß ? », LV, n°222 - 25 septembre 1899.

— « Parteifragen in “Vorwärts” », Vorwärts (Berlin), n°228 - 29 septembre 1899.

— « Parteitag der Sozialdemokratischen Partei Deutschlands vom 9. bis 14. Oktober 1899 in Hannover », Protokoll über die Verhandlungen des Parteitages der Sozialdemokratischen Partei Deutschlands. Abgehalten zu Hannover vom 9. bis 14. Oktober 1899, Berlin (1899), I. « Rede über die Ablösung der kapitalistischen Gesellschaft » p. 171-175, II. « Persönliche Bemerkung zur “Freiheit der Kritik in der Partei” » p. 219, III. « Persönliche Bemerkung zum “Vorwärts”-Bericht vom 7. September 1899 » p. 222, IV. « Rede über die Stellung der deutschen Sozialdemokratie zum Militarismus » p. 265-267, V. « Antrag 66 » p. 65, VI. « Begründung des Antrages 66 » p. 290-291.

— « Ein fachmännisches Urteil », LV, n°254 - 2 novembre 1899.

— « Flottenbegeisterung und Zuchthausschwärmerei », LV, n°254 - 2 novembre 1899.

— « Ein Ergebnis der Kartellwirtschaft », LV, n°255 - 3 novembre 1899.

— « Zur Flottenvorlage », LV, n°255 - 3 novembre 1899.

— « Die zweite offizielle Kundgebung zur Flottenfrage », LV, n°256 - 4 novembre 1899.

— « Die kapitalistische Entwicklung und die Arbeitervereinigungen », LV, I : n°258 - 7 novembre 1899, II : n°259 - 8 novembre 1899, III : n°261 - 10 novembre 1899, IV : n°265 - 15 novembre 1899, V : n°267 - 17 novembre 1899.

— « Flottenvermehrung und Handelspolitik », LV, n°261 - 10 novembre 1899.

— « Nach dem Siege », LV, n°273 - 25 novembre 1899.

— « Zu dem französischen Einigungskongreß », LV, n°274 - 27 novembre 1899.

— « Tugend aus Not », LV, n°275 - 28 novembre 1899.

— « Die “Unverschämten” an der Arbeit », LV, n°276 - 29 novembre 1899.

— « Rezension », NZ, 18. Jg. 1899/1900, Erster Band, p. 313-315.

— « Ein neues Buch über die Gewerkschaften », LV, n°278 - 1er décembre 1899.

— « Erklärung zur Rede Auers », SAZ, n°280 - 3 décembre 1899.

— « Nochmals die “Unverschämten” », LV, n°280 - 4 décembre 1899.

— « Brauchen wir Kolonien ? », LV, n°280 - 4 décembre 1899.

— « Zur Etatsdebatte », LV, n°284 - 8 décembre 1899.

— « Die amtliche Verkündigung des Weltmachtevangeliums », LV, n°287 - 12 décembre 1899.

— « Die französische Einigung », LV, I : n°292 - 18 décembre 1899, II : n°293 - 19 décembre 1899, III : n°294 - 20 décembre 1899.

— « Miquel und der Flottenplan », LV, n°295 - 21 décembre 1899.

— « Der zweite sozialreformerische Frühling », LV, n°12 - 16 janvier 1900.

— « Die Halben und die Ganzen », LV, n°16 - 20 janvier 1900.

— « Die Handelspolitik », LV, n°17 - 22 janvier 1900.

— « Ein Ergebnis der Weltpolitik », LV, n°20 - 25 janvier 1900.

— « Zentrum und Deckungsfrage », LV, n°23 - 29 janvier 1900.

— « Bismarcks Sünden », LV, n°29 - 5 février 1900.

— « Kartellwirtschaft in Nordamerika », LV, n°30 - 6 février 1900.

— « Peter Lawrow », LV, n°33 - 9 février 1900.

— « Agrarische Schachzüge gegen Handelsverträge », LV, n°40 - 17 février 1900.

— « Um die Beute », LV, n°73 - 29 mars 1900.

— « Ein Stück Neuland », LV, n°77 - 3 avril 1900.

— « Agrarische Interessen und Zollpolitik », LV, I : n°92 - 23 avril 1900, II : n°93 - 24 avril 1900, III : n°94 - 25 avril 1900.

— « Zur Verlegung des polnischen Parteiblattes », LV, n°96 - 27 avril 1900.

— « Die Preisbewegung des letzten Jahres », LV, n°105 - 9 mai 1900.

— « Zurück auf Adam Smith », NZ, 18. Jg. 1899/1900, Zweiter Band, p. 180-186.

— « Das Aufsteigen des Arbeiterstandes in England », LV, I : n°111 - 16 mai 1900, II : n°113 - 18 mai 1900, III : n°116 - 22 mai 1900.

— « Die erste englische Militärreform », LV, n°119 - 26 mai 1900.

— « Bilanz der Obstruktion », NZ, 18. Jg. 1899/1900, Zweiter Band, p. 280-284.

— « Eine Blüte des Hakatismus », LV, n°147 - 29 juin 1900.

— « Der Sozialismus in Russisch-Polen », Vorwärts (Berlin), n°196 - 24 août 1900.

— « Die “deutsche Wissenschaft” hinter den Arbeitern », NZ, 18. Jg. 1899/1900, Zweiter Band, I : p. 740-747, II et III : p. 773-782.

— « Bürgerliche Arbeiterschutzkongresse und die Sozialdemokratie », NZ, 18. Jg. 1899/1900, Zweiter Band, p. 656-659.

— « Parteitag der Sozialdemokratischen Partei Deutschlands vom 17. bis 21. September 1900 in Mainz », Protokoll über die Verhandlungen des Parteitages der Sozialdemokratischen Partei Deutschlands. Abgehalten zu Mainz vom 17. bis 21. September 1900, Berlin (1900), I. « Antrag » p. 95, II. « Begründung des Antrages » p. 124, III. « Rede über die Polenfrage in der Partei » p. 126, IV. « Persönliche Bemerkung zur Polendebatte » p. 130, V. « Rede über die Agitation der Partei gegen den Chinakrieg » p. 116-117, VI. « Rede über die Notwendigkeit einer verstärkten Protestbewegung gegen den Chinakrieg » p. 165, VII. « Antrag » p. 193, VIII. « Rede über die Stellung der Sozialdemokratie zur Schutzzollpolitik » p. 194-195 et p. 199-200.

— « Internationaler Sozialistenkongreß vom 23. bis 27. September 1900 in Paris », Compte rendu analytique officiel, Paris, 1901, p. 31-32, « Rede über den Völkerfrieden, den Militarismus und die stehenden Heere », Internationaler Sozialisten-Kongreß zu Paris, Berlin, 1900, p. 27.

— « Zur Verteidigung der Nationalität », Poznan, 1900 (brochure : « Wobronie narodowsci »).


Volume 1 - De 1893 à 1905 - Seconde moitié :

— « Die sozialistische Krise in Frankreich », NZ, 19. Jg. 1900/1901, Erster Band, I : « Einleitung » p. 495-499, II. « Die Regierung der republikanischen Verteidigung » p. 516-525, III. « Die Taktik Jaures’ und der Radikalismus » p. 548-558, IV. « Die Sozialreformen Millerands » p. 619-631, V. « Der Fall Millerand und die sozialistischen Parteien » p. 676-688.

— « Intermezzo », NZ, 19. Jg. 1900/1901, Erster Band, p. 666-667.

— « Die badische Budgetabstimmung », NZ, 19. Jg. 1900/1901, Zweiter Band, p. 14-20.

— « Zum französischen Einigungskongreß », NZ, 19. Jg. 1900/1901, Zweiter Band, p. 202-210.

— « Nach dem Kongreß », NZ, 19. Jg. 1900/1901, Zweiter Band, p. 299-305.

— « Der Parteitag und der Hamburger Gewerkschaftsstreit », NZ, 19. Jg. 1900/1901, Zweiter Band, p. 705-711.

— « Der Parteitag und die Budgetbewilligung », NZ, 19. Jg. 1900/1901, Zweiter Band, p. 759-766.

— « Aus dem Nachlaß unserer Meister », Vorwärts (Berlin), n°217 - 17 septembre 1901.

— « Parteitag der Sozialdemokratischen Partei Deutschlands vom 22. bis 28. September 1901 in Lübeck », Protokoll über die Verhandlungen des Parteitages der Sozialdemokratischen Partei Deutschlands. Abgehalten zu Lübeck vom 22. bis 28. September 1901, Berlin (1901), I. « Antrag » p. 96, II. « Rede über die Öffentlichkeit der Sitzungen des Parteitages » p. 108-109, III. « Rede über die Beziehungen der deutschen Sozialdemokratie zur polnischen Partei » p. 127-128.

— « Erklärung », International review of History (Amsterdam), 1963, Cahier 1, p. 107-108.

— « Aus dem Nachlaß unserer Meister », Vorwärts (Berlin), n°275 - 24 novembre 1901.

— « Resolution über die Wreschener Affäre », Vorwärts (Berlin), n°1 - 1er janvier 1902.

— « Der Abschluß der sozialistischen Krise in Frankreich », NZ, 20. Jg. 1901/1902, Erster Band, I : p. 710-718, II et III : p. 751-758.

— « Eine taktische Frage », LV, n°76 - 4 avril 1902.

— « Gleb Uspenski », LV, n°80 - 9 avril 1902.

— « Purzelbäume der Taktik », LV, n°80 - 9 avril 1902.

— « Der dritte Akt », LV, I : n°84 - 14 avril 1902, II : n°85 - 15 avril 1902.

— « Steuerlos », LV, n°90 - 21 avril 1902.

— « Die Ursache der Niederlage », LV, n°91 - 22 avril 1902.

— « Das belgische Experiment », NZ, 20. Jg. 1901/1902, Zweiter Band, p. 105-110.

— « Das eigene Kind ! », LV, n°97 - 29 avril 1902.

— « Die Wahlergebnisse in Frankreich », LV, n°103 - 7 mai 1902.

— « Und zum dritten Male das belgische Experiment », NZ, 20. Jg. 1901/1902, Zweiter Band, I. « Zur Antwort an Genossen É. Vandervelde », II. « Der Generalstreik » : p. 203-210, III. « Gewalt und Gesetzmäßigkeit » : p. 274-280.

— « Martinique », LV, n°109 - 15 mai 1902.

— « Arbeiterbewegung und Sozialdemokratie », LV, n°125 - 4 juin 1902.

— « Ein Problem der Taktik », LV, n°127 - 6 juin 1902.

— « Eine Lex Leipzig », LV, n°133 - 13 juin 1902.

— « Vor Ludwigshafen », LV, n°133 - 13 juin 1902.

— « Keine Lex Leipzig », LV, n°138 - 19 juin 1902.

— « Düsseldorf und Stuttgart », LV, n°140 - 21 juin 1902.

— « Zur Frage des Terrorismus in Rußland », LV, I : n°197 - 27 août 1902, II : n°201 - 1er septembre 1902.

— « Parteitag der Sozialdemokratischen Partei Deutschlands vom 14. bis 20. September 1902 in München », Protokoll über die Verhandlungen des Parteitages der Sozialdemokratischen Partei Deutschlands. Abgehalten zu München vom 14. bis 20. September 1902, Berlin (1902), I. « Antrag 128 » p. 94, II. « Antrag 91 » p. 87, III. « Rede über die Polenfrage » p. 149-151, IV. « Persönliche Bemerkung zur Polenfrage » p. 154-155 et p. 161-162.

— « Der Achtstundentag auf dem Parteitag », LV, n°217 - 19 septembre 1902.

— « Aus dem Nachlaß unserer Meister », Vorwärts (Berlin), n°263 - 9 novembre 1902.

— « Das Blutbad in Tichorezk. Der materielle Erfolg des Rostower Streiks », LV, n°3 - 5 janvier 1903.

— « Dem Andenken des “Proletariat” », PSD, 1903, n°1 p. 16-32, n°2 p. 49-67.

— « Stillstand und Fortschritt im Marxismus », Vorwärts (Berlin), n°62 - 14 mars 1903.

— « Karl Marx », Vorwärts (Berlin), n°62 - 14 mars 1903.

— « Parteitag der Sozialdemokratischen Partei Deutschlands vom 13. bis 20. September 1903 in Dresden », Protokoll über die Verhandlungen des Parteitages der Sozialdemokratischen Partei Deutschlands. Abgehalten zu Dresden vom 13. bis 20. September 1903, Berlin (1903), I. « Rede über die Frage der polnischen Sonderorganisation » p. 277-279, II. « Erklärung » p. 410.

— « Im Rate der Gelehrten », NZ, 22. Jg. 1903/1904, Erster Band, p. 5-10.

— « Erklärung », Vorwärts (Berlin), n°231 - 3 octobre 1903.

— « Geknickte Hoffnungen », NZ, 22. Jg. 1903/1904, Erster Band, p. 33-39.

— « Nachträgliches zur Polendebatte », Vorwärts (Berlin), n°251 - 27 octobre 1903.

— « Der Sklaventanz in Frankfurt », NZ, 22. Jg. 1903/1904, Erster Band, p. 167-171.

— « Lassalle und die Revolution », Festschrift, mars 1904, Berlin, p. 7-8.

— « Organisationsfragen der russischen Sozialdemokratie », NZ, 22. Jg. 1903/1904, Zweiter Band, I : p. 484-492, II : p. 529-535.

— « Internationaler Sozialistenkongreß vom 14. bis 20. August 1904 in Amsterdam », Internationaler Sozialisten-Kongreß zu Amsterdam. 14. bis 20. August 1904, Berlin (1904), I. « Protest » p. 49, II. « Rede über die sozialistische Taktik » p. 73.

— « Sozialdemokratie und Parlamentarismus », SAZ, I : n°282 - 5 décembre 1904, II : n°284 - 7 décembre 1904.

— « Die Politik der “Blocks” », SAZ, I : n°290 - 14 décembre 1904.

— « Aus dem literarischen Nachlaß von Karl Marx », Vorwärts (Berlin), n°7 - 8 janvier 1905.

— « Die Revolution in Rußland », NZ, 23. Jg. 1904/1905, Erster Band, p. 572-577.

— « Nach dem ersten Akt », NZ, 23. Jg. 1904/1905, Erster Band, p. 610-614.

— « Die Revolution in Rußland », Die Gleichheit (Stuttgart), 15. Jg. 1905, n°3, p. 13.

— « Das Problem der “hundert Völker” », NZ, 23. Jg. 1904/1905, Erster Band, p. 643-646.

— « Die Revolution in Rußland », Vorwärts (Berlin), I : n°34 - 9 février 1905, II : n°35 - 10 février 1905.

— « Die Revolution in Rußland », SAZ, I : n°35 - 11 février 1905, II : n°36 - 12 février 1905, I : n°39 - 16 février 1905.

— « Terror », SAZ, n°42 - 20 février 1905.

— « Der Bittgang des Proletariats », NZ, 23. Jg. 1904/1905, Erster Band, p. 711-714.

— « Eine Probe aufs Exempel », SAZ, n°52 - 3 mars 1905.

— « Rezension », NZ, 23. Jg. 1904/1905, Zweiter Band, p. 163-165.

— « Im Feuerscheine der Revolution », SAZ, n°98 - 29 avril 1905.

— « In revolutionärer Stunde : Was weiter ? », CS (Zürich), n°25 - avril 1905, p. 1-4.

— « In revolutionirer Stunde : Was weiter ? », CS (Krakau), n°25 - 26 mai 1905.

— « Gegen sozialdemokratische Juliane », SAZ, n°111 - 16 mai 1905.

— « Sozialdemokratische Juliane », SAZ, n°116 - 22 mai 1905.

— « Die Debatten in Köln », SAZ, I : n°123 - 30 mai 1905, II : n°123 - 31 mai 1905.

— « Die kommenden Männer in Rußland », SAZ, n°140 - 21 juin 1905.

— « Russische Parteistreitigkeiten », SAZ, n°142 - 23 juin 1905.

— « Parteitag der Sozialdemokratischen Partei Deutschlands vom 17. bis 23. September 1905 in Jena », Protokoll über die Verhandlungen des Parteitages der Sozialdemokratischen Partei Deutschlands. Abgehalten zu Jena vom 17. bis 23. September 1905, Berlin (1905), I. « Rede über das Verhältnis von Partei und Gewerkschaften » p. 256-257 et p. 269-271, II. « Rede über die erste russische Revolution und die deutsche Arbeiterbewegung » p. 320-321, III. « Bemerkung » p. 341-342.

— « Die Hetzer an der Arbeit », Vorwärts (Berlin), n°266 - 12 novembre 1905.

— « Eine maßlose Provokation », Vorwärts (Berlin), n°272 - 19 novembre 1905.

— « Eine Haupt- und Staatsaktion », Vorwärts (Berlin), n°277 - 26 novembre 1905.

— « Die Lösung der Frage », Die Gleichheit (Stuttgart), 15. Jg. 1905, n°24, p. 139.


Volume 2 - De 1906 à juin 1911 :

— « Die russische Revolution », brochure « 1649 - 1789 - 1905 », Berlin, p. 12-15.

— « In revolutionärer Stunde : Was weiter ? », brochure : « Z doby rewolucyjnej : Co dalej ? », CS, supplément n°3, Warschau, 1906.

— « Was wollen wir ? Kommentar zum Programm der Sozialdemokratie des Königreichs Polen und Litauens », brochure : Warschau, 1906.

— « Massenstreik. Partei und Gewerkschaften », brochure : Hamburg, 1906.

— « Parteitag der Sozialdemokratischen Partei Deutschlands vom 23. bis 29. September 1906 in Mannheim », Protokoll über die Verhandlungen des Parteitages der Sozialdemokratischen Partei Deutschlands. Abgehalten zu Mannheim vom 23. bis 29. September 1906, Berlin (1906), I. « Rede zur Frage des Massenstreiks » p. 260-262, II. « Rede zum Verhältnis von Partei und Gewerkschaften » p. 315-316.

— « Die russische Revolution. Rede am 25. September 1906 in Mannheim in einer Volksversammlung », nach einem Zeitungsbericht, LV, n°226 - 29 septembre 1906.

— « Die zwei Methoden der Gewerkschaftspolitik », NZ, 25. Jg. 1906/1907, Erster Band, p. 134-137.

— « Rede im Prozeß vor dem Gericht in Weimar », nach einem Zeitungsbericht, LV, n°288 - 13 décembre 1906.

— « Mitteilung », Vorwärts (Berlin), n°18 - 22 janvier 1907.

— « Die Lehren der letzten Reichstagswahl. Rede am 6. März 1907 in Berlin in einer Volksversammlung », nach einem Zeitungsbericht, Vorwärts (Berlin), n°58 - 9 mars 1907.

— « Ignaz Auer. Rede an seinem Grabe », Vorwärts (Berlin), n°88 - 16 avril 1907.

— « Die Maifeier », Die Gleichheit (Stuttgart), 17. Jg. 1907, n°9, p. 71.

— « Parteitag der Sozialdemokratischen Arbeiterpartei Rußlands vom 13. Mai bis 1. Juni 1907 in London », Protokoll, Moskau (1963), I. « Begrüßungsrede » p. 97-104, II. « Rede über die Rolle der Bourgeoisie in der Revolution 1905/1906 in Rußland » p. 383-392, III. « Abschließende Worte » p. 432-437.

— « I. Internationale Konferenz sozialistischer Frauen am 17. und 19. August 1907 in Stuttgart. Rede zur Arbeit des Internationalen Sozialistischen Büros », Vorwärts (Berlin), n°192 - 18 août 1907.

— « Internationaler Sozialistenkongreß vom 18. bis 24. August 1907 in Stuttgart », Internationaler Sozialisten-Kongreß zu Stuttgart. 18. bis 24. August 1907, Berlin (1907), I. « Änderungsanträge zum Resolutionsentwurf August BebeIs über die imperialistische Politik » p. 102, II. « Rede in der Kommission “Militarismus und internationale Konflikte” » p. 97-98.

— « Resolution gegen die Provokationen der Polizei », Vorwärts (Berlin), n°22 - 26 janvier 1908.

— « Offener Brief an Jean Jaures », NZ, 26. Jg. 1907/1908, Zweiter Band, p. 588-592.

— « Tolstoi als sozialer Denker », LV, n°209 - 9 septembre 1908.

— « Parteitag der Sozialdemokratischen Partei Deutschlands vom 13. bis 19. September 1908 in Nürnberg », Protokoll über die Verhandlungen des Parteitages der Sozialdemokratischen Partei Deutschlands. Abgehalten zu Nürnberg vom 13. bis 19. September 1908, Berlin (1908), I. « Rede zur Frage der Parteischule » p. 230-231, II. « Rede über den Ersten Mai als Kampf tag der Arbeiterklasse » p. 267-269, III. « Rede gegen die Budgetbewilligung » p. 363-365.

— « Die Pariser Entlarvung », Vorwärts (Berlin), n°22 - 27 janvier 1909.

— « Das Begräbnis der Maifeier », LV, n°210 - 11 septembre 1909.

— « Die Maifeier vor der Entscheidung », Vorwärts (Berlin), n°213 - 12 septembre 1909.

— « Der politische Führer der deutschen Arbeiterklasse », Die Gleichheit (Stuttgart), 20. Jg. 1910, n°10, p. 146-149.

— « Was weiter ? », Arbeiter-Zeitung (Dortmund), I : n°61 - 14 mars 1910, II : n°62 - 15 mars 1910.

— « Zeit der Aussaat », Volkswacht (Breslau), n°71 - 25 mars 1910.

— « Der preußische Wahlrechtskampf und seine Lehren. Vortrag gehalten am 17. April 1910 im Zirkus Schumann zu Frankfurt am Main », brochure : Frankfurt a. M., 1910.

— « Die Maifeier im Zeichen des Wahlrechtskampfes », Bremer Bürger-Zeitung, n°94 - 23 avril 1910.

— « Zum 1. Mai. An die deutschen Arbeiter », Institut fur Marxismus-Leninismus beim ZK der SED, Zentrales Parteiarchiv, NL 2/18, Bl. 8-24.

— « Ermattung oder Kampf ? », NZ, 28. Jg. 1909/1910, Zweiter Band, I et II : p. 257-266, III-V : p. 291-305.

— « Die Theorie und die Praxis », NZ, 28. Jg. 1909/1910, Zweiter Band, I-III : p. 564-578, IV-VI : p. 626-642.

— « Der Kampf gegen Reliquien », LV, n°182 - 9 août 1910.

— « Die badische Budgetabstimmung », Bremer Bürger-Zeitung, n°185 - 10 août 1910.

— « Die totgeschwiegene Wahlrechtsdebatte », LV, n°189 - 17 août 1910.

— « Zur Richtigstellung », NZ, 28. Jg. 1909/1910, Zweiter Band, p. 756-760.

— « Erwiderung auf die Erklärung des Genossen Cunow », LV, n°193 - 22 août 1910.

— « Internationaler Sozialistenkongreß vom 28. August bis 3. September 1910 in Kopenhagen », Internationaler Sozialisten-Kongreß zu Kopenhagen. 28. August bis 3. September 1910, Berlin (1910), p. 19.

— « Parteitag der Sozialdemokratischen Partei Deutschlands vom 18. bis 24. September 1910 in Magdeburg », Protokoll über die Verhandlungen des Parteitages der Sozialdemokratischen Partei Deutschlands. Abgehalten in Magdeburg vom 18. bis 24. September 1910, Berlin (1910), I. « Antrag zum politischen Massenstreik » p. 181-182, II. « Rede zur Budgetabstimmung » p. 304-307, III. « Begründung des Antrages zum politischen Massenstreik » p. 426-430.

— « Der politische Massenstreik und die Gewerkschaften. Rede am 1. Oktober. 1910 in Hagen in der außerordentlichen Mitgliederversammlung des Deutschen Metallarbeiter-Verbandes », Institut fur Marxismus-Leninismus beim ZK der SED, Zentrales Parteiarchiv, NL 2/17, Bl. 12-34.

— « Klassenkampf und Tagespolitik. Rede am 16. Oktober 1910 in Stuttgart in einer Volksversammlung », nach einem Zeitungsbericht, Schwäbische Tagwacht (Stuttgart), n°242 - 17 octobre 1910.

— « Berichtigung », Vorwärts (Berlin), n°262 - 8 novembre 1910.

— « Friedensutopien », LV, I : n°103 - 6 mai 1911, II : n°104 - 8 mai 1911.

— « Gefährliche Neuerungen », LV, n°105 - 9 mai 1911.

— « Der Disziplinbruch als Methode », LV, n°105 - 9 mai 1911.

— « “Praktische Politik” », LV, I : n°120 - 27 mai 1911, II : n°121 - 29 mai 1911.

— « Die neue Armee », LV, n°130 - 9 juin 1911.

— « Unser Kampf um die Macht. Rede am 14. Juni 1911 in Königsberg in einer Volksversammlung », nach einem Zeitungsbericht, Königsberger Volkszeitung, n°137 - 15 juin 1911.

— « Eine Revision », LV, n°136 - 16 juin 1911.

— « Gewerkschaftsschule und Parteischule », LV, n°140 - 21 juin 1911.

— « Zum kommenden Parteitag », LV, n°147 - 29 juin 1911.

— « Galizische Wahlagitation », LV, n°154 - 7 juillet 1911.


Volume 3 - De juillet 1911 à juillet 1914 :

— « Um Marokko », LV, n°168 - 24 juillet 1911.

— « Friedensdemonstrationen », LV, n°174 - 31 juillet 1911.

— « Die Marokkokrisis und der Parteivorstand », LV, n°179 - 5 août 1911.

— « Marokko », Die Gleichheit (Stutgart), 21. Jg. 1911, n°23, p. 353-354.

— « Kleinbürgerliche oder proletarische Weltpolitik ? », LV, n°191 - 19 août 1911.

— « Unser Marokkoflugblatt », LV, n°197 - 26 août 1911.

— « Wieder Masse und Führer », LV, n°199 - 29 août 1911.

— « Zur Erwiderung », LV, n°200 - 30 août 1911.

— « Parteitag der Sozialdemokratischen Partei Deutschlands vom 10. bis 16. September 1911 in Jena », Protokoll über die Verhandlungen des Parteitages der Sozialdemokratischen Partei Deutschlands. Abgehalten in Jena vom 10. bis 16. September 1911, Berlin (1911), I. « Antrag zur Marokkoresolution » p. 162-163, II. « Begründung des Antrages zur Marokkoresolution » p. 348-349, III. « Rede gegen die Passivität des Parteivorstandes in der Marokkokrise » p. 204-207, IV. « Verteidigung gegen persönliche Angriffe » p. 247-249.

— « Resolution über die Lebensmittelteuerung », Bulletin périodique du Bureau Socialiste International (Bruxelles), 1912, n°8, p. 129.

— « Dem Weltkrieg entgegen. Rede am 7. Oktober 1911 in Stuttgart », nach einem Zeitungsbericht, Schwäbische Tagwacht (Stuttgart), n°235 - 9 octobre 1911.

— « Das Marokkoabkommen im Reichstag », LV, n°263 - 13 novembre 1911.

— « Die politische Lage und die Sozialdemokratie. Rede am 1. Dezember 1911 in Leipzig », nach einem Zeitungsbericht, LV, n°280 - 4 décembre 1911.

— « Rede am 19. Dezember 1911 im I. Berliner Reichstagswahlkreis », nach einem Zeitungsbericht, Vorwärts (Berlin), n°297 - 20 décembre 1911.

— « Bemerkung zum “Vorwärts”-Bericht über die Rede am 19. Dezember 1911 im I. Berliner Reichstagswahlkreis », Vorwärts (Berlin), n°299 - 22 décembre 1911.

— « Im Asyl », Die Gleichheit (Stuttgart), 22. Jg. 1912, n°8, p. 113-115.

— « Was nun ? », Die Gleichheit (Stuttgart), 22. Jg. 1912, n°10, p. 145-147.

— « Unsere Stichwahltaktik », LV, I : n°50 - 29 février 1912, II : n°51 - 2 mars 1912, III : n°52 - 2 mars 1912, IV : n°53 - 4 mars 1912.

— « Unser Wahlsieg und seine Lehren. Rede am 1. März 1912 in Bremen », nach einem Zeitungsbericht, Bremer Bürger-Zeitung, n°53 - 2 mars 1910.

— « Eine Verteidigung oder eine Anklage ? », LV, I : n°62 - 15 mars 1912, II : n°63 - 16 mars 1912.

— « Märzenstürme », Die Gleichheit (Stuttgart), 22. Jg. 1912, n°13, p. 1-2.

— « Rede am 31. März 1912 in der Generalversammlung des Verbandes sozialdemokratischer Wahlvereine Berlins und Umgegend », Vorwärts (Berlin), n°78 - 2 avril 1912.

— « Frauenwahlrecht und Klassenkampf », Frauenwahlrecht, Hrsg. zum Zweiten Sozialdemokratischen Frauentag von Clara Zetkin, Stuttgart, 12 mai 1912.

— « Schlag auf Schlag », Die Gleichheit (Stuttgart), 22. Jg. 1912, n°20, p. 305-307.

— « Blinder Eifer », Vorwärts (Berlin), n°215 - 14 septembre 1912.

— « Diskussionsbeitrag in der Sitzung des Internationalen Sozialistischen Büros am 28. Oktober 1912 », nach einem Zeitungsbericht, LV, n°253 - 30 octobre 1912.

— « Karl Marx », LV, n°60 - 14 mars 1913.

— « Tolstois Nachlaß », NZ, 31. Jg. 1912/1913, Zweiter Band, p. 97-100.

— « Der Maigedanke auf dem Vormarsch », LV, n°98 - 30 avril 1913.

— « Das belgische Experiment », LV, I : n°109 - 15 mai 1913, II : n°110 - 16 mai 1913, III : n°112 - 19 mai 1913.

— « Nach 50 Jahren », LV, n°116 - 23 mai 1913.

— « Die weltpolitische Lage. Rede am 27. Mai 1913 in Leipzig-Plagwitz », nach einem Zeitungsbericht, LV, n°121 - 29 mai 1913.

— « Lassalles Erbschaft », Die Gleichheit (Stuttgart), 23. Jg. 1913, n°18, p. 275-277.

— « Unsere Aktion gegen die Militärvorlage », LV, I : n°128 - 6 juin 1913, II : n°129 - 7 juin 1913.

— « Die zweite Lesung der Wehrvorlage », LV, n°132 - 11 juin 1913.

— « Der “Vorwärts” und die Milizforderung », LV, n°132 - 11 juin 1913.

— « Diskussionsrede zum Massenstreik am 10. Juni 1913 in einer Parteiversammlung in Wilmersdorf », LV, n°141 - 21 juin 1913.

— « Zur Tagesordnung des Parteitags », LV, n°141 - 21 juin 1913.

— « Taktische Fragen », LV, I : n°145 - 26 juin 1913, II : n°146 - 27 juin 1913, III : n°147 - 28 juin 1913.

— « Der politische Massenstreik. Rede und Schlußwort am 22. Juli 1913 im IV. Berliner Reichstagswahlkreis », nach einem Zeitungsbericht, Vorwärts (Berlin), n°187 - 24 juillet 1913.

— « Die Reichstagsfraktion und die Militärvorlage », LV, I : n°168 - 23 juillet 1913, II : n°169 - 24 juillet 1913, III : n°170 - 25 juillet 1913, IV : n°171 - 26 juillet 1913, V : n°172 - 28 juillet 1913, VI : n°173 - 29 juillet 1913.

— « Zu dem Riesenkampf in Lodz », Der Textil-Arbeiter (Berlin), n°31 - 1er août 1913, p. 243-244.

— « Resolution zum politischen Massenstreik », Vorwärts (Berlin), n°205 - 11 août 1913.

— « Der Riesenkampf in Lodz », Der Textil-Arbeiter (Berlin), n°35 - 29 août 1913, p. 277.

— « Das Offiziösentum der Theorie », NZ, 31. Jg. 1912/1913, Zweiter Band, p. 828-843.

— « Die Massenstreikresolution des Parteivorstands », LV, n°211 - 11 septembre 1913.

— « Parteitag der Sozialdemokratischen Partei Deutschlands vom 14. bis 20. September 1913 in Jena », Protokoll über die Verhandlungen des Parteitages der Sozialdemokratischen Partei Deutschlands. Abgehalten in Jena vom 14. bis 20. September 1913, Berlin (1913), I. « Antrag zur Resolution über den politischen Massenstreik » p. 194-195, II. « Rede über die Taktik der Sozialdemokratie » p. 288-293, III. « Rede zur Steuerfrage » p. 485-487, IV. « Zusatzantrag zum Fall Radek » p. 198, V. « Begründung des Zusatzantrags zum Fall Radek » p. 543-544.

— « Nach dem Jenaer Parteitag », Die Internationale (Berlin), Jg. 10, 1927, Heft 5, p. 148-153.

— « Erklärung », NZ, 32. Jg. 1913/1914, Erster Band, p. 94.

— « Forderungen an die Preßkommission der “Leipziger Volkszeitung” », Die Internationale (Berlin), Jg. 10, 1927, Heft 5, p. 156.

— « Zur Spaltung in der sozialdemokratischen Dumafraktion », Vorwärts (Berlin), n°306 - 21 novembre 1913.

— « Ankündigung der “Sozialdemokratischen Korrespondenz” », Institut fur Marxismus-Leninismus beim ZK der SED, Zentrales Parteiarchiv, NL 2/20, Bl. 2.

— « Bemerkung zur Sitzung des Internationalen Sozialistischen Büros am 13. und 14. Dezember 1913 in London », Vorwärts (Berlin), n°338 - 23 décembre 1913.

— « Arbeitslos ! », SDK, n°1 - 27 décembre 1913.

— « Die Bilanz von Zabern », SDK, n°3 - 6 janvier 1914.

— « Um das Koalitionsrecht », SDK, n°6 - 13 janvier 1914.

— « Die künftige Revanche », SDK, n°9 - 20 janvier 1914.

— « Die alte Programmforderung », SDK, n°11 - 27 janvier 1914.

— « Noch eine Lehre von Zabern », SDK, n°14 - 3 février 1914.

— « Der gelbe Sklaventanz », SDK, n°17 - 10 février 1914.

— « Mücken und Elefanten », SDK, n°19 - 14 février 1914.

— « Verteidigungsrede am 20. Februar 1914 vor der Frankfurter Strafkammer », nach einem Zeitungsbericht, Vorwärts (Berlin), n°52 - 22 février 1914.

— « Rede am 22. Februar 1914 in der Protestversammlung gegen die Verurteilung Rosa Luxemburgs in Frankfurt am Main », nach einem Zeitungsbericht, Die Gleichheit (Stuttgart), 24. Jg. 1914, n°12, p. 180.

— « Die Proletarierin », SDK, n°27 - 5 mars 1914.

— « Diskussionsbeitrag und Schlußwort am 7. März 1914 in der Protestversammlung gegen die Verurteilung Rosa Luxemburgs in Freiburg i. Br. », nach einem Zeitungsbericht, Volkswacht (Freiburg i. Br.), n°57 - 9 mars 1914.

— « Die andere Seite der Medaille », SDK, n°39 - 2 avril 1914.

— « Zweierlei Maß », SDK, n°45 - 23 avril 1914.

— « Fünfundzwanzig Jahre Maifeier », SDK, n°47 - 27 avril 1914.

— « “Nicht zuständig” », SDK, n°50 - 5 mai 1914.

— « Über Militarismus und Arbeiterklasse. Rede am 12. Mai 1914 im VI. Berliner Reichstagswahlkreis », nach einem Zeitungsbericht, Vorwärts (Berlin), n°130 - 14 mai 1914.

— « Zwischen Hammer und Amboß », SDK, n°54 - 14 mai 1914.

— « Imperialismus. Rede am 19. Mai 1914 in einer Versammlung des sozialdemokratischen Wahlvereins Charlottenburg », nach einem Zeitungsbericht, Vorwärts (Berlin), n°137 - 21 mai 1914.

— « Zum preußischen Wahlrechtskampf », SDK, n°58 - 23 mai 1914.

— « Nochmals der preußische Wahlrechtskampf », SDK, n°64 - 6 juin 1914.

— « Antrag zur Aktivierung des Parteilebens », Vorwärts (Berlin), n°153 - 8 juin 1914.

— « Die Baseler Aktion », SDK, n°66 - 11 juin 1914.

— « Rede am 14. Juni 1914 auf der 3. Generalversammlung des Verbandes sozialdemokratischer Wahlvereine Berlins und Umgegend », nach einem Zeitungsbericht, Vorwärts (Berlin), n°160 - 15 juin 1914.

— « Ein Schritt vorwärts », SDK, n°68 - 16 juin 1914.

— « Gegen die Vertagung des Prozesses. Rede am 3. Juli 1914 im Prozeß vor dem Berliner Landgericht », nach einem Zeitungsbericht, Vorwärts (Berlin), n°179 - 4 juillet 1914.

— « Die verkehrteste Taktik », SDK, n°82 - 18 juillet 1914.

— « Der Friede, der Dreibund und wir », SDK, n°85 - 28 juillet 1914.


Volume 4 - De août 1914 à janvier 1919 :

— « Erklärung », Klassenkampf gegen den Krieg ! Material zum “Fall Liebknecht”. In : Karl Liebknecht : Gesammelte Reden und Schriften, Bf. VIII, Berlin (1972), p. 26.

— « Gegen den Franktireurkrieg », SDK, n°100 - 17 septembre 1914.

— « Trümmer », SDK, n°112 - 30 septembre 1914.

— « Keine Überraschung », SDK, n°122 - 27 novembre 1914.

— « Parteidisziplin », SDK, n°125 - 4 décembre 1914.

— « Für die internationale Solidarität ! », Klassenkampf gegen den Krieg ! Material zum “Fall Liebknecht”. In : Karl Liebknecht : Gesammelte Reden und Schriften, Bf. VIII, Berlin (1972), p. 69-71.

— « Der Wiederaufbau der Internationale », Institut fur Marxismus-Leninismus beim ZK der SED, Zentrales Parteiarchiv, NL 2/19.

— « Perspektiven und Projekte », Die Internationale (Düsseldorf), 1915, Heft 1, p. 71-77.

— « Entwurf zu den Junius-Thesen », Unter dem Banner des Marxismus (Berlin/Wien), Jg. I, Heft 2, juillet 1925, p. 417-419.

— « Die Krise der Sozialdemokratie. Anhang : Leitsätze über die Aufgaben der internationalen Sozialdemokratie », brochure : Zürich, 1916, p. 3-103.

— « Reichskonferenz der Gruppe “Internationale” am 19. März 1916 in Berlin », I. « Die Stellung zur Internationale und zur zweiten Zimmerwalder Konferenz », Institut fur Marxismus-Leninismus beim ZK der SED, Zentrales Parteiarchiv, NL 36/487, II. « Resolution über den Charakter einer neuen Internationale », III. « Resolution über die Aufgaben sozialdemokratischer Abgeordneter für die Beendigung des Krieges », Zur Persönlichen Information, n°17 - 30 mars 1916, in Spartakusbriefe, Berlin, 1958, p. 137-139.

— « Die Politik der sozialdemokratischen Minderheit », Die Kommunistische Internationale (Hamburg), 1925, Heft 9, p. 952-958.

— « Die Lehre des 24. März », Institut fur Marxismus-Leninismus beim ZK der SED, Zentrales Parteiarchiv, D.F. V/14.

— « Gegen den Gewaltstreich des Parteivorstandes gegen den “Vorwärts” », Politische Briefe, n°18 - 13 avril 1916, in Spartakusbriefe, Berlin, 1958, p. 137-139.

— « Eine Feststellung », Münchener Post, n°86 - 12 avril 1916.

— « Hundepolitik », Institut fur Marxismus-Leninismus beim ZK der SED, Zentrales Parteiarchiv, D.F. V/14.

— « Was ist mit Liebknecht ? », Institut fur Marxismus-Leninismus beim ZK der SED, Zentrales Parteiarchiv, D.F. V/14.

— « Gegen den “Vorwärts”-Raub. rede am 25. Juni 1916 in der Generalversammlung des Verbandes sozialdemokratischer Wahlvereine Berlins und Umgegend », nach einem Zeitungsbericht, Vorwärts (Berlin), n°174 - 27 juin 1916.

— « Zur Richtigstellung », Vorwärts (Berlin), n°179 - 2 juillet 1916.

— « Die Menge tut es », Freie Jugend (Braunschweig), n°1 - 25 août 1916, p. 3-5.

— « Der Rhodus », Spartacus, n°1 - 20 septembre 1916, in Spartakusbriefe, Berlin, 1958, p. 211-217.

— « Liebknecht », Spartacus, n°1 - 20 septembre 1916, in Spartakusbriefe, Berlin, 1958, p. 217-220.

— « Wofür kämpfte Liebknecht, und weshalb wurde er zu Zuchthaus verurteilt ? », Institut fur Marxismus-Leninismus beim ZK der SED, Zentrales Parteiarchiv, D.F. V/14.

— « Gegen die Politik des Parteivorstandes », Spartacus, n°2 - 5 novembre 1916, in Spartakusbriefe, Berlin, 1958, p. 260-261.

— « Friede und Schiedsverträge », Spartacus, n°3 - décembre 1916, in Spartakusbriefe, Berlin, 1958, p. 274-277.

— « Offene Briefe an Gesinnungsfreunde. Von Spaltung, Einheit und Austritt », Der Kampf (Duisburg), n°31 - 6 janvier 1917.

— « Ein neues Waterloo des Sozialismus », Spartacus, n°4 - avril 1917, in Spartakusbriefe, Berlin, 1958, p. 295-299.

— « Die Revolution in Rußland », Spartacus, n°4 - avril 1917, in Spartakusbriefe, Berlin, 1958, p. 302-305.

— « Wilsons Sozialismus », Spartacus, n°4 - avril 1917, in Spartakusbriefe, Berlin, 1958, p. 305-310.

— « Scheidemann, apporte ! », Spartacus, n°4 - avril 1917, in Spartakusbriefe, Berlin, 1958, p. 316-318.

— « Russische Probleme », Der Kampf (Duisburg), n°44 - 7 avril 1917.

— « Der alte Maulwurf », Spartacus, n°5 - mai 1917, in Spartakusbriefe, Berlin, 1958, p. 322

-329.

— « Zwei Osterbotschaften », Spartacus, n°5 - mai 1917, in Spartakusbriefe, Berlin, 1958, p. 347-351.

— « Rückblick auf die Gothaer Konferenz », Der Kampf (Duisburg), n°51 - 25 mai 1917.

— « Brennende Zeitfragen », I. « Krieg und Frieden », II. « Die Diktatur des Proletariats », III. « Stockholm », IV. « Die Alternative », Spartacus, n°6 - août 1917, in Spartakusbriefe, Berlin, 1958, p. 352-367.

— « Der zweite und der dritte Band [des “Kapitals”] », in Franz Mehring : Karl Marx. Geschichte seines Lebens, Berlin (1967), p. 375-385.

— « Einleitung [zu Wladimir Korolenko : Die Geschichte meines Zeitgenossen] », in Wladimir Korolenko : Die Geschichte meines Zeitgenossen, aus dem Russischen übersetzt und mit einer Einleitung versehen von Rosa Luxemburg, Berlin (1919), p. XI-LIII.

— « Zur russischen Revolution », Institut fur Marxismus-Leninismus beim ZK der SED, Zentrales Parteiarchiv, NL 2/15.

— « Fragment über Krieg, nationale Frage und Revolution », Institut fur Marxismus-Leninismus beim ZK der SED, Zentrales Parteiarchiv, NL 2/15.

— « Die geschichtliche Verantwortung », Spartacus, n°8 - janvier 1918, in Spartakusbriefe, Berlin, 1958, p. 406-411.

— « Der Katastrophe entgegen », Spartacus, n°9 - juin 1918, in Spartakusbriefe, Berlin, 1958, p. 422-426.

— « Die russische Tragödie », Spartacus, n°11 - september 1918, in Spartakusbriefe, Berlin, 1958, p. 453-460.

— « Die kleinen Lafayette », Spartacus, n°12 - octobre 1918, in Spartakusbriefe, Berlin, 1958, p. 463-467.

— « Der Anfang », Die Rote Fahne (Berlin), n°3 - 18 novembre 1918.

— « Das alte Spiel », Die Rote Fahne (Berlin), n°3 - 18 novembre 1918.

— « Eine Ehrenpflicht », Die Rote Fahne (Berlin), n°3 - 18 novembre 1918.

— « Die Nationalversammlung », Die Rote Fahne (Berlin), n°5 - 20 novembre 1918.

— « Ein gewagtes Spiel », Die Rote Fahne (Berlin), n°9 - 24 novembre 1918.

— « An die Proletarier aller Länder », Die Rote Fahne (Berlin), n°10 - 25 novembre 1918.

— « Der Acheron in Bewegung », Die Rote Fahne (Berlin), n°12 - 27 novembre 1918.

— « Parteitag der Unabhängigen SP », Die Rote Fahne (Berlin), n°14 - 29 novembre 1918.

— « Die “unreife” Masse », Die Rote Fahne (Berlin), n°18 - 3 décembre 1918.

— « Die Sozialisierung der Gesellschaft », Die junge Garde (Berlin), n°2 - 4 décembre 1918.

— « Um den Vollzugsrat », Die Rote Fahne (Berlin), n°26 - 11 décembre 1918.

— « Was will der Spartakusbund ? », Die Rote Fahne (Berlin), n°29 - 14 décembre 1918.

— « Auf die Schanzen », Die Rote Fahne (Berlin), n°30 - 15 décembre 1918.

— « Außerordentliche Verbandsgeneralversammlung der Unabhängigen Sozial-demokratischen Partei Deutschlands von Groß-Berlin am 15. Dezember 1918 », nach einem Zeitungsbericht, Die Freiheit (Berlin), I. « Korreferat zur Politik der USPD », n°57 - 16 décembre 1918, II. « Schlußrede », n°59 - 17 décembre 1918.

— « Nationalversammlung oder Räteregierung ? », Die Rote Fahne (Berlin), n°32 - 17 décembre 1918.

— « Eberts Mamelucken », Die Rote Fahne (Berlin), n°35 - 20 décembre 1918.

— « Ein Pyrrhussieg », Die Rote Fahne (Berlin), n°36 - 21 décembre 1918.

— « Die Wahlen zur Nationalversammlung », Die Rote Fahne (Berlin), n°38 - 23 décembre 1918.

— « Die Reichskonferenz des Spartakusbundes », Die Rote Fahne (Berlin), n°43 - 29 décembre 1918.

— « Gründungsparteitag der Kommunistischen Partei Deutschlands vom 30. Dezember 1918 bis 1. Januar 1919 in Berlin », Protokoll des Gründungsparteitages der Kommunistischen Partei Deutschlands (30. Dezember 1918 - 1. Januar 1919), Berlin (1972), I. « Rede für die Beteiligung der KPD an den Wahlen zur Nationalversammlung » p. 124-129, II. « Rede gegen eine wirtschaftlich-politische Einheitsorganisation der Arbeiterbewegung » p. 185-187, III. « Unser Programm und die politische Situation » p. 195-222, IV. « Protestresolution gegen das Vorgehen der deutschen Regierung im Osten » p. 222.

— « Der erste Parteitag », Die Rote Fahne (Berlin), n°3 - 3 janvier 1919.

— « Was machen die Führer ? », Die Rote Fahne (Berlin), n°7 - 7 janvier 1919.

— « Versäumte Pflichten », Die Rote Fahne (Berlin), n°8 - 8 janvier 1919.

— « Das Versagen der Führer », Die Rote Fahne (Berlin), n°11 - 11 janvier 1919.

— « Kartenhäuser », Die Rote Fahne (Berlin), n°13 - 13 janvier 1919.

— « Die Ordnung herrscht in Berlin », Die Rote Fahne (Berlin), n°15 - 15 janvier 1919.


Volume 5 - Écrits économiques :

— « Die Akkumulation des Kapitals. Ein Beitrag zur ökonomischen Erklärung des Imperialismus », Berlin, 1913.

— « Die Akkumulation des Kapitals. Oder was die Epigonen aus der Marxschen Theorie gemacht haben », Leipzig, 1921.

— « Einführung in die Nationalökonomie », Institut fur Marxismus-Leninismus beim ZK der SED, Zentrales Parteiarchiv, NL 2/2/1.

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6 février 2010 6 06 /02 /février /2010 00:06


 

Dans ce texte, Rosa Luxemburg commente la déclaration de la social-démocratie allemande votant les crédits de guerre, déclaration qu'elle reproduit en tête du chapitre II.

 

DECLARATION DEVANT LE REICHSTAG DU PARTI SOCIAL-DEMOCRATE ALLEMAND POUR LE VOTE DES CREDITS DE GUERRE

 

«A présent, nous nous trouvons devant le fait brutal de la guerre. Nous sommes sous la menace des atrocités d'invasions ennemies. Aujourd'hui, nous n'avons pas à nous prononcer pour ou contre la guerre, mais sur la question des moyens nécessaires à la défense du pays. Pour notre peuple et son avenir de liberté, beaucoup, si ce n'est pas tout, se trouve en jeu par une histoire du despotisme russe, qui s'est souillé du sang de l'élite de son propre peuple. Il faut parer à ce danger et garder sauves la civilisation, et l'indépendance de notre propre pays. Ainsi nous réalisons ce que nous avons affirmé sans cesse: nous n'abandonnerons pas à l'heure du danger notre propre patrie. Nous nous sentons en cela en harmonie avec l'Internationale qui de tout temps, a reconnu à chaque peuple le droit à l'autonomie nationale et à la défense nationale, comme nous condamnons, d'accord avec elle également, toute guerre de conquête. Guidés par ces principes, nous votons pour les crédits demandés».

 

ANALYSE DE ROSA LUXEMBURG

 

Une décision qui entraîne toutes les autres

 

Par cette déclaration, le groupe parlementaire au Reichstag donna, le 4 août, l'orientation qui devait déterminer et dominer l'attitude de la classe ouvrière allemande en guerre. Patrie en danger, défense nationale, guerre populaire pour l'existence la civilisation et la liberté – ce fut le mot d'ordre donné par la représentation parlementaire de la social-démocratie allemande. Tout le reste en résulta comme un simple effet : l'attitude de la presse du parti et de la presse syndicale, le délire patriotique des masses, l'union sacrée, la dissolution soudaine de l'Internationale – tout ne fut que l'inévitable conséquence de la première orientation prise au Reichstag;

 

Le nécessaire embrigadement des consciences

 

.Si réellement, il s'agit de l'existence même de la nation, de la liberté, si celle-ci ne peut être défendue qu'avec le fer du meurtre, si la guerre est une cause populaire sacrée – alors tout devient évident et clair, alors tout doit être accepté. Qui veut la fin veut les moyens. La guerre est un assassinat méthodique, organisé, gigantesque. Pour l'assassinat systématique, l'ivresse requise doit néanmoins être suscitée au préalable chez des personnes normales. Ceci est de tout temps la méthode éprouvée des dirigeants d'une guerre. A la bestialité de la politique doit correspondre la bestialité de l'opinion, celle-ci doit préparer celle-là et aller de pair avec elle. Dès lors, le Wahre Jacob du 28 août avec l'image du « batteur en grange » allemand, les feuilles du parti de Chemnitz, Hambourg, Kiel, Francfort, Cobourg etc, avec leurs excitations patriotiques en poésie et en prose, sont l'indispensable narcotique spirituel, seyant à un prolétariat qui ne peut sauver son existence et sa liberté qu'en enfonçant le fer du meurtre dans la poitrine de ses frères russes, français et anglais. Dès lors ces feuilles instigatrices sont plus conséquentes que celles qui remuent ciel et terre pour unir la guerre avec « l'humanité », le meurtre avec la fraternité, le vote pour le financement de la guerre avec la fraternité socialiste des peuples.

 

Un abîme s'ouvre entre la solidarité internationale et la défense de la nation

 

Le mot d'ordre donné le 4 août par le groupe parlementaire du Reichstag allemand serait-il juste, le jugement sur l'Internationale ouvrière serait prononcé par cela-même non seulement pour cette guerre-ci mais pour une fois pour toutes. Pour la première fois depuis qu'existe le mouvement ouvrier moderne, un abîme s'ouvre, béant, entre les commandements de la solidarité internationale des prolétaires et les intérêts de la liberté et de l'existence nationale des peuples, pour la première fois nous découvrons que l'indépendance et la liberté des nations requièrent impérieusement que les prolétaires de différentes langues se tuent et s'exterminent les uns les autres. Jusqu'à présent, nous vivions dans la conviction que les intérêts des nations et les intérêts de la classe des prolétaires s'unissent harmonieusement, qu'ils sont identiques, qu'il leur est impossible d'entrer en contradiction les un s avec les autres. C'était la base de notre théorie, de notre pratique, l'espoir de notre agitation au sein des masses du peuple. Étions-nous prisonniers en ce point cardinal de notre conception du monde, d'une monstrueuse erreur? Nous sommes à la question vitale du socialisme international.

 

En 187O, une première mise à l'épreuve des principes internationaux de la social-démocratie

 

La guerre mondiale ne constitue pas la première mise à l'épreuve des principes internationaux. Il y a quarante-cinq ans, notre parti a enduré cette première épreuve. C'était le 21 juillet 187O, Wilhelm Liebknecht et August Bebel déposèrent au Reichstag de la Confédération de l'Allemagne du Nord la déclaration, historique suivante ...

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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 21:39

Article sur le blog : Martinique, texte de Rosa Luxemburg. "Et ils se tournent vers la Martinique ... le coeur sur la main, ces meurtriers bienveillants" :lire

En s’écroulant, Port au Prince (et la région) dévoile au monde sa misère, notre honte à tous.

Bonjour,

J’ai enfin eu Nebez au téléphone. La communication a très vite été coupée. J’ai à peine eu le temps de lui demander comment il allait, si l’hôpital était debout et de quoi ils avaient besoin, que la communication a été coupée. Je crois qu’il pleurait. Peut-être riait-il. Il y avait beaucoup d’émotion. On ne s’est pas  dit  chose, on était tellement surpris, surpris d’être en présence, de réussir à se parler ; comme si on appartenait à deux mondes différents qui,dans un autre temps avaient coexisté et que ces 6 derniers jours avaient éloigné de milliers d’années lumières. Et la communication a été coupée. Et depuis, je n’ai pas réussi à le joindre. J’ai envoyé des mail, sans réponse pour l’instant.

J’ai du mal à imaginer les jours, les semaines à venir. J’ai peur de la pluie qui va tomber en mars et qui transforme les rues en cascades, les bidonvilles et  la terre en bouillasse. J’ai peur des blessés pas soignés, des villages isolés sans secours, de la faim, de la soif aussi, des épidémies, de la révolte, de la
violence, de la haine.

Je vois les armes, j’entends les hélicoptères tournoyer dans le ciel, les mouvements de panique pour un morceau de pain. Comment éviter cela.

Pas de réponse, pas de remède. « Bondye bon » comme ils disent là-bas jour et nuit au milieu des décombres. En s’écroulant, Port au Prince (et la région) dévoile au monde sa misère, notre honte à tous. On savait.

On savait qu’Haïti était le pays le plus pauvre au monde. (Et il y en a d’autres !) On savait que si jamais ce séisme se produisait, ça serait une catastrophe insurmontable.

Je me souviens de mon retour d’Haïti la première fois, c’était en 2005, un an après le départ d’Aristide. A cette époque, la région de Port au Prince était encore très dangereuse à cause de la misère, des enlèvements, des échanges de tirs, des balles perdues et des violences policières. A mon retour, je voulais
témoigner. Certaines personnes (dans le milieu humanitaire) m’ont fait alors comprendre qu’il valait mieux que je la ferme, parce qu’aujourd’hui il était de bon ton de parler de façon « positive » d’Haïti, qu’ Haïti s’en sortait…

Je ne crois pas à cette « façon » qui tient plus de la superstition et de l’opportunisme que d’une stratégie intelligente. Cacher la misère d’Haïti c’est comme dire d’un enfant famélique qu’il va bien, et le laisser mourir.

« Il n’existe aucune fatalité, un enfant qui meurt est un enfant assassiné » a écri Jean Ziegler, ancien rapporteur à l’ONU pour le droit à l’alimentation. A l’heure actuelle, on peut nourrir 12 milliards d’êtres humains alors que nous ne sommes qu’un peu plus de 6 milliards.

Si la situation en Haïti est aussi catastrophique c’est parce qu’ELLE ETAIT CATASTROPHIQUE AVANT LE TREMBLEMENT DE TERRE. Les dirigeants occidentaux  (France et Etats-Unis en tête) le savent très bien. Ils agissent notamment par crainte de devoir rendre des comptes. Cette catastrophe humaine sera lahonte du XXIe siècle.

Le 7 février 1986, en pleine nuit, l’avion de Jean-Claude Duvalier atterri sur l’aéroport de Grenoble.  -Claude Duvalier, dictateur haïtien surnommé  Baby Doc au pouvoir de 1971 à1986 succéda à son père Papa Doc (au pouvoir de 1957 à 1971) responsable de 30 000 à 50 000 assassinats et exécutions.

Jean Ducharme, journaliste, écrivait : « Paris a accepté de recevoir Jean-Claude Duvalier pour un séjour bref : 8 jours. Le dictateur possède une résidence à Monte Carlo et un château dans le Val d’Oise près de la propriété de l’Empereur Bokassa, lui aussi, venu pour 8 jours après sa fuite de Centrafrique. » …

Effectivement, Jean-Claude Duvalier vit encore aujourd’hui en France ! Alors que pas un pays ne voulait sur son sol de ce dictateur en fuite, la France l’accueille, lui et sa fortune. (qu’il placera sur des comptes français et suisses) A l’époque, elle était évaluée à 800 millions de dollars, soit le montant de la dette d’Haïti.

Dès 1886, Gérard Bloncourt, photographe haïtien expulsé de son pays par la junte militaire en 1946, s’associe à une démarche qui vise à poursuivre Duvalier en justice pour récupérer cette fortune : « Nous avons purement et simplement été éliminés de cette entreprise et le procès n’a jamais abouti. » Fin de citation.

Comment avait-il une telle fortune ? Les créanciers internationaux et les institutions financières internationales (FMI, Banque Mondiale…) ont accordé des prêts au développement aux autorités haïtiennes alors qu’ils savaient que ces sommes seraient détournées au profit de quelques uns et au détriment du pays et de son peuple. « Les détournements de fonds et la grande corruption sont ainsi tolérés, voir encouragés, par les créanciers internationaux pour s’assurer du soutien des dirigeants locaux, afin de pérenniser une domination très subtile sur les pays endettés et un accès facile à leurs richesses. » écrit Claude Quémar, CADTM-France (Comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde).

C’est pourquoi on parle de dette odieuse. Et c’est entre autres pourquoi, les institutions financières internationales ne peuvent pas exiger du peuple haïtien qu’il rembourse les sommes qui lui ont été dérobées !

J’ai rencontré Camille Chalmers en 2009 à Port au Prince dans les locaux de PAPDA, La Plateforme haïtienne de plaidoyer pour un développement alternatif ; c’est une coalition de diverses organisations de la société civile travaillant sur différents aspects de la promotion et la mise en action d’un développement durable et citoyen en Haïti. Camille a survécu au tremblement de terre.

Voici ce qu’il dit : « soulignons que le cynisme qui se dégage dans le cadre des relations de notre pays avec les institutions financières internationales est un élément consubstantiel du marché de l’aide internationale qui ne sert qu’à maintenir la dépendance des pays du Sud et qui prolonge un mécanisme de pillage de nos ressources.

Haïti, malgré sa situation économique déprimée, est devenue un exportateur net de capitaux vers la banque mondiale au cours des dernières années. La Banque mondiale opère dans un contexte dominé par les intérêts des grandes puissances et des firmes transnationales qui ont, auc ours des deux dernières décennies, acquis un volume important de capitaux venant des processus de privatisation du patrimoine de nos pays. Ces privatisations sont souvent entachées de corruption et d’interminables scandales financiers ».

Alors, parlons-en des pillages !

Quand à Jean-Claude Duvalier, certains disent que sa femme est partie avec sa fortune, ne lui laissant que quelques millions de dollars. D’autre part, un collectif suisse qui militait pour que l’argent volé soit rendue au peuple haïtien, a obtenu des autorités suisses, après de longues procédures, que cinq millions d’euros  soient versés à des organismes humanitaires haïtiens. Et avant-hier, dimanche 17 janvier 2010, alors que l’argent est bloqué, Jean-Claude Duvalier a demandé aux autorités suisses de transférer la totalité de l’argent au compte de la Croix-Rouge américaine pour l’aide aux Haïtiens !

Pour en revenir à nous, ce que nous pouvons faire. Ce que je suis en mesure aujourd’hui de vous proposer c’est, d’attendre encore, d’attendre la réponse Nebez.

Petit rappel : Nebez est un « ancien orphelin » qui, avec d’autres « anciens orphelins » ont décidé de faire eux-mêmes ce que font les ONG étrangères :écoles, orphelinats, hôpitaux, pour la reconstruction de leur pays. C’est à lui que nous avons envoyé en 2007 le groupe électrogène (qui était utilisé à la construction d’un centre d’apprentissage. Je ne sais pas dans quel état est le chantier suite au tremblement de terre). Il n’y a donc aucun intermédiaire entre lui et nous, aucun salaire pour des occidentaux en mission.

Deuxièmement : plus militant : lancer un appel pour la régularisation de tous les sans-papiers haïtiens dans les pays gouvernés par la France (Guadeloupe, Martinique, Guyane… et dans l’hexagone aussi).

Dans son roman « A l’angle des rues parallèles », Gary Victor (qui a survécu au tremblement de terre) écrit ceci : « Haïti chérie ! Comme un cri d’excuse pour la haine qu’on voue à cette terre, cette terre sur laquelle on crache jour après jour. Terre sur laquelle on se salue par peur de l’autre, terre de la haine réciproque et éternelle, terre prison, terre mépris, terre aux chants de sirène, terre avorteuse de rêves. Terre de paranoïa. Terre crasseuse et misérable, mais combien excusable d’être crasseuse et misérable, car la terre n’a pas d’âme, pas de conscience. Elle n’est que ce qu’en font les humains, elle n’est que le reflet de l’âme d’une nation. (…) »

Je vous embrasse,

Anne
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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 22:31

Karl, Rosa et Spartacus

Lu sur le site  http://carlogiuliani.fr| Histoire

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Le 15 janvier 1919, Karl Liebknecht, le seul député du Reichstag à avoir voté, le 2 décembre 1914, contre les crédits de guerre et Rosa Luxemburg qui, pour avoir fait la guerre à la guerre, se retrouva enfermée pendant toute la durée de la première guerre mondiale, étaient assassinés par la soldatesque aux ordres du ministre de la Reichswehr (armée) Gustav Noske qui, avec Friedriech Ebert et le chancelier Philipp Scheidemann dirigeait le SPD, le parti social-démocrate allemand.


Leur assassinat, prélude à des milliers d’autres assassinats dans les mois qui suivirent et à des millions durant les longues années de la peste hitlérienne, n’est pas seulement la marque d’infamie de ces dirigeants socio-démocrates, traitres à la révolution allemande de novembre 1918, mais signe aussi le début d’une série de crimes qui détermineront, à partir de la répression de cette révolution, la division fratricide de la gauche dont profiteront le fascisme, la nazisme et leurs piètres épigones d’aujourd’hui.


 

 

 

Sorti d’une prison maccartiste où il avait passé quelques mois en 1950, le célèbre écrivain et journaliste américain Howard Fast – qui allait quitter le Parti Communiste Américain en 1956 – dut publier à ses frais – étant donné qu’il refusait de se cacher derrière un pseudonyme comme le prétendaient ses éditeurs – son nouveau roman, Spartacus, sur la révolte des esclaves conduite par un gladiateur thrace en Italie méridionale de 73 à 71 av JC. Ce roman lui avait été inspiré par la lecture, à la bibliothèque de la prison, d’un livre qui lui avait fait découvrir Rosa Luxemburg et l’existence d’un autre Spartacus, du même en réalité, celui dont se réclamait le mouvement des Spartakistes, les nouveaux socialistes allemands qui, conduits par Karl et Rosa, se rebellaient, comme Spartacus, contre l’injustice, qui refusaient de se soumettre, qui avaient rompu avec le SPD et allaient donner vie au KPD, le parti communiste allemand. Un film, voulu et produit par Kirk Douglas qui y interprète le rôle de Spartacus, fut tiré de ce livre. La réalisation est de Stanley Kubrick et la mise en scène de Dalton Trumbo, l’un des “dix de Hollywood” condamnés à des peines de détention pour avoir refusé de répondre “comme il fallait” à la Commission des activités anti-américaines mise en place par le sénateur McCarthy. Il avait été inclus dans la liste noire du cinéma américain, l’empêchant de travailler pendant les années 50, avait été isolé et exilé, contraint à se cacher sous des pseudonymes ou des prête-noms: l’inoubliable réponse donnée par chaque esclave, tous solidaires d’un seul, à la proposition de dénoncer Spartacus en échange de la liberté, “I’m Spartacus”, est de lui.

 

Voici ce qu’écrivait Fast à propos de Rosa: Cette remarquable petite femme était née en Pologne d’une famille juive. Infirme, allemande d’adoption, emprisonnée durant la Première Guerre mondiale, était devenue après sa libération un des chefs de la révolution ratée de 1918. Ce fut un des grands esprits de son époque. C’est elle qui avait baptisé les nouveaux socialistes “Spartakistes”, elle qui observait avec un mélange de joie et de désespoir ce qui se passait en Russie, elle qui écrit en 1919, à la veille de son assassinat: ” La liberté accordée aux seuls partisans du gouvernement, la liberté accordée aux membres d’un seul parti – quelquesoit leur nombre – n’est pas une véritable liberté. La liberté sera toujours celle de l’homme qui pense différemment. Cette affirmation n’est pas née d’un amour fanatique pour la justice abstraite, mais du constat que tout ce que la liberté a d’édifiant, de sain et de purificateur émane de son caractère indépendant et que la liberté perd toute vertu à peine devient-elle un privilège”.

 

 

Le 27 janvier 1916, entre deux séjours en prison, Rosa Luxemburg écrivit la première de ses dix Lettres de Spartacus – qui unirent la minorité socialiste opposée à l’”Union sacrée” dans laquelle la social-démocratie allemande, aveuglée par le nationalisme va-t-en-guerre, perdit son âme – lettres dans lesquelles la politique est entendue comme recherche obstinée du bonheur pour tous, de la fraternité entre égaux, de la liberté sans réserve. Le 14 janvier 1919, Rosa Luxemburg, peu de temps avant d’être séquestrée par des miliciens qui allaient la tuer et jeter son cadavre dans le Landwehrkanal, écrivit dans Die Rote Fahne l’article “L’ordre règne à Berlin” qu’elle conclue de ses derniers mots “J’étais, je suis, je serai”, un défi poétique à toutes les peurs, à la terreur, au pouvoir qui en fait commerce et usage. Rosa Luxemburg, une femme, qui plus est juive et polonaise, a été (c’est un de ses bons mots) un des derniers hommes de la social-démocratie allemande et elle, justement elle qu’une malformation congénitale dont elle souffrait depuis l’âge de cinq ans, obligeait à boiter, est restée une des rares personnes à garder une attitude droite dans un monde bancal.

 

 

Le 10 janvier 2010, des dizaines de milliers de personnes défiaient le froid, la neige et la glace qui rendaient les rues et les trottoirs dangereux et, comme chaque année, deux manifestations se complétaient: celle des vieux partis communistes, témoins d’un passé tragique aussi glorieux que contradictoire et désormais presque absents de la scène politique actuelle, renforcés par le concours de milliers de jeunes et de très jeunes militants des mouvements anti-fascistes et de “Die Linke” qui défilaient en cortège de la Frankfurter Tor au vieux cimetière des pauvres de Lichtemberg (là où se dressait la tombe dessinée pour Karl et Rosa par le grand architecte Mies van der Rohe et réduite en poussière par les nazis) et celle de dizaines de milliers de femmes et d’hommes de tous âges, certains accompagnés de leurs enfants, venant de Berlin, d’autres villes d’Allemagne et d’Europe, qui, en groupe ou individuellement, se dirigeaient en silence vers le cimetière, pour déposer un œillet rouge au pied d’une stèle entourée de plaques aux noms de Liebknecht, Luxemburg et de tant d’antifascistes allemands. Sur la stèle est écrit: Die Toten mahnen uns (Les morts nous admonestent).

 

 

Giustiniano Rossi

traduit de l’italien par mariecl

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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 09:50
Pour consulter le blog: comprendre-avec-rosa-luxemburg.over-blog.com

Cette bibliographie a été établie à notre demande par la librairie "Le Point du Jour" à Paris dans le 5ème arrondissement. Elle constitue une information sur ce qui existe en français. Ces livres sont aussi disponibles, en nous écrivant ou en contactant la librairie, pour les visiteurs du blog qui souhaiteraient les acquérir.

Rosa Luxemburg

Textes en français

 

Note : L’édition des œuvres en langue allemande : LUXEMBURG Rosa, Gesammelte Werke, Dietz Verlag, Berlin, 1972-1990, 6 vol.

 

À consulter : les Fiches bibliographiques du Collectif Smolny : Œuvres de Rosa Luxemburg en langue française (détaillées par ordre chronologique) : http://www.collectif-smolny.org/article.php3?id_article=508 et Ouvrages sur Rosa Luxemburg (et la révolution allemande) : http://www.collectif-smolny.org/article.php3?id_article=128

La première est ainsi présentée :

« La parution des textes de Rosa Luxemburg en langue française n’a jamais fait l’objet d’un plan quelque peu concerté. Il était donc inévitable que les textes se retrouvent dispersés dans de nombreux volumes, certains disponibles, d’autres pas. Mais surtout, on ne peut que constater le grand nombre de recouvrements entre les ouvrages (par exemple les multiples éditions et rééditions des lettres de prison alors que les 3/4 des articles politiques restent inédits). »

 

L'accumulation du capital : contribution à l'explication économique de l'impérialisme. 1, trad. et préf. Marcel Ollivier, Librairie du Travail, coll. Histoire et éducation prolétarienne, 1935, 195 p. [Premier volume seul paru]

L'accumulation du capital, trad. Marcel Ollivier et Irène Petit, François Maspero, coll. Bibliothèque socialiste, 1967, 2 vol., 536 p.

Correspondance. 1 : 1891-1914. Vive la lutte !, trad. et annot. Claudie Weill, Irène Petit et Gilbert Badia, dir. Georges Haupt, François Maspero, coll. Bibliothèque socialiste, 1975, 422 p.

Correspondance. 2 : 1914-1919. J'étais, je suis, je serai !, trad. et annot. Claudie Weill, Irène Petit et Gilbert Badia, dir. Georges Haupt, François Maspero, coll. Bibliothèque socialiste, 1977, 430 p.

La crise de la démocratie socialiste, trad. de l'allemand Raymond Renaud, Nouveau Prométhée, 1934, 168 p.

La crise de la social-démocratie (brochure de Junius), présent. Ernest Everhard, Spartacus, 1994, 163 p. 13 €

La crise de la social-démocratie, suivi de sa critique (A propos de la Brochure de Junius), trad. Jacques Dewitte, introd. Ernest Mandel, préf. Clara Zetkin, La Taupe (Bruxelles), coll. Documents socialistes, 1970, 251 p.

Dans l'asile de nuit & autres fragments, Domaines de définition, coll. L’Ère du temps, 2002, 51 p.

Dans l'asile de nuit, suivi de Lettres de ma prison, préf. François L'Yvonnet, L’Herne, coll. carnets, 2007, 123 p. 9,50 €

Église et socialisme, trad. Lucienne Rey, préf. Marceau Pivert, Librairie populaire du Parti socialiste, 1937, 31 p. [brochure]

L'État bourgeois et la révolution : avec deux inédits, trad. Stanislas Ache,  introd. Carlos Rossi, La Brèche, Petite collection, 1978, 95 p. [Contient Social-démocratie et parlementarisme, Le revers de la médaille, Assemblée nationale ou gouvernement des conseils ?, Blanquisme et social-démocratie]

Grève de masses, parti et syndicats, trad. Bracke [A. M. Desrousseaux], introd. Paul Frölich, François Maspero, coll. Bibliothèque socialiste, 1964, 95 p.

La grève en masse, le parti et les syndicats, Volksdrukkerij (Gand), 1909, 95 p.

Grève générale, parti et syndicats, précédé de Rosa Luxembourg et la grève générale par Paul Froelich, trad. et avant-prop. Bracke (A.M. Desrousseaux), Spartacus, 1947, 79 p.

Grèves sauvages, spontanéité des masses : l'expérience belge de grève générale, Spartacus, 1969, 52 p.

Introduction à l'économie politique, précédé de Rosa Luxemburg, l'histoire dans l'autre sens par Louis Janover, Smolny, 2008, 463 p. 17 €

Introduction à l'économie politique, trad. de l'allemand J. B., préf. Ernest Mandel, UGE, coll. 10/18, 1973, 315 p.

Introduction à l'économie politique, trad. de l'allemand J. B., préf. Ernest Mandel, Anthropos, coll. Marxisme d'hier et d'aujourd'hui, 1971, 303 p.

Lettres à Karl et Luise Kautsky, trad. de l'allemand Nadine Stchoupak et Desrousseaux, Rieder, coll. Les Prosateurs étrangers modernes, 1925, 271 p. Le même, précédé de L'œuvre et la vie de Rosa Luxemburg par Dominique Desanti, PUF, coll. Hier, 1970, 147 p. Rééd. fac-sim. de l’éd. Rieder, Le Sandre, Bibliothèque rouge, 2007, 273 p. 29 €

Lettres à Léon Jogiches : 1894-1914, éd. Félix Tych et Victor Fay, trad. Claire Brendel , Denoël/Gonthier, coll. Femme, 1971, 2 vol., 348+341 p. Rééd. en un vol, Denoël, 2001, 678 p. 30 €

Lettres de la prison, trad. de l'allemand Alix Guillain, Bibliothèque du travail, 1921, 64 p. Rééd. [augm. ?] Librairie du Travail, 1933, 95 p.

Lettres de prison et d'amitié à Louise Kautsky et Sonia Liebknecht, précédé de La vie héroïque de Rosa Luxembourg par B. Fouchère, Spartacus, 1982, 48 p.

Lettres de prison, trad. Michel Aubreuil, Berg international, 1989, 62 p. Nouv. éd. [augm. ?] : Lettres à Sophie : 1916-1918, trad. de l'allemand et annot. Claudie Weill, ill., Berg international, 2002, 93 p. 12 €

Lettres et textes choisis, éd. et présent. Gilbert Badia, préf. Jack Ralite, Le Temps des cerises, 2006, 127 p. 10 €

Lettres et tracts de Spartacus, trad. par une équipe des Cahiers de Spartacus rev. par Jean-Michel Laurian, La Tête de feuilles, coll. Archives révolutionnaires, 1972, 203 p. [Contient 14 articles et 5 tracts, écrits de 1916 à 1918 : Le Rubicon, Liebknecht, Le coup de force du Vorwärts devant l’assemblée générale des fédérations du Grand Berlin, Un nouveau Waterloo du socialisme, La révolution en Russie, Le socialisme de Wilson, Scheidemann, apporte !, La vieille taupe, Deux messages de Pâques, Brûlantes questions d’actualité, La responsabilité historique, Vers la catastrophe, La tragédie russe, Les petits Lafayette, Soit l’un…soit l’autre, L’enseignement du 24 mars, Politique de chien, Qu’en est-il de Karl Liebknecht ?, Pour quoi Liebknecht luttait-il et à cause de quoi a-t-il été condamné ?]

Lettres, présent. et trad. Gilbert Badia, préf. Jack Ralite, Le Temps des cerises, 1994, 120 p.

Marxisme contre dictature, fac-sim. de l'éd. Spartacus de 1946, Le Sandre, coll. Bibliothèque rouge, 2007, 47 p. 11 €

Marxisme, réformisme et léninisme : problèmes de l'organisation socialiste, masse et chefs, liberté de la critique et de la science, av.-pr. Lucien Laurat, Nouveau Prométhée, 1934, 60 p. Rééd. sous le titre Marxisme contre dictature ; Centralisme et démocratie ; Masse et chefs; Liberté de la critique et de la science, préf. Lucien Laurat, Spartacus, 1946, 47 p.

Œuvres. 1 : Réforme ou révolution ? ; Grève de masse, parti et syndicats, trad. nouv. et présent. Irène Petit, François Maspero, coll. Petite collection Maspero, 1969, 175 p.

Œuvres. 2 : Écrits politiques, 1917-1918, trad. et présent. Claudie Weill, François Maspero, coll. Petite collection Maspero, 1971, 137 p.

Œuvres. 3 : L'accumulation du capital : contribution à l'explication économique de l'impérialisme 1, trad. Marcel Ollivier et Irène Petit, présent. Irène Petit, François Maspero, coll. Petite collection Maspero, 1972, 285 p.

Œuvres. 4 : L'accumulation du capital : contribution à l'explication économique de l'impérialisme 2, trad. Irène Petit, François Maspero, coll. Petite collection Maspero, 1972, 230 p.

La question nationale et l'autonomie, trad. et présent. Claudie Weil, collab. Bruno Drweski, Le Temps des cerises, 2001, 264 p. 12,20 €

Réforme ou révolution ? ; Les lunettes anglaises ; Le but final, préf. Bracke, introd. Simon Rubak, Spartacus, 1947, 112 p.

Réforme ou révolution ?, suivi de La participation socialiste au pouvoir en France, Éditions sociales internationales, coll. Bibliothèque marxiste, 1932, 248 p.

Réforme sociale ou révolution ? ; Grève de masse, parti et syndicats, nouv. éd., présent. Irène Petit, La Découverte, coll. 2001, 175 p. 16 €

Réforme sociale ou révolution ? et autres textes politiques, précédé de La vie héroïque de Rosa Luxemburg par Berthe Fouchère, av.-prop. Jean-Michel Kay, Spartacus, 1997, 184 p. 13,70 €

La révolution russe, examen critique, trad. et av.-pr. Bracke [A.-M. Desrousseaux], Parti socialiste, 1922, 48 p. Rééd. Spartacus, 1946, 48 p.

La révolution russe, trad. Bracke, préf. nouv. Robert Paris, François Maspero, coll. Bibliothèque socialiste, 1964, 87 p.

La révolution russe, trad. de l'allemand et présent. Gilbert Badia, Le Temps des cerises, 2000, 117 p.

La révolution russe, trad. de l'allemand, L’Aube, coll. L’Aube poche, 2007, 73 p. 4,95 €

La révolution russe, trad. Marcel Ollivier, préf. Michel Collinet, , Spartacus, 1937, 32 p.

Le socialisme en France (1898-1912), introd. Daniel Guérin, Belfond, coll. Changer la vie, 1971, 248 p. [Contient La crise en France, Une question de tactique, Le congrès français d’unité, L’unification française, Affaire Dreyfus et cas Millerand, Paul Lafargue : le socialisme et la conquête des pouvoirs publics, La crise socialiste en France, Autour du congrès français d’unité, Après le congrès, L’épilogue de la crise socialiste en France, Les résultats des élections en France, Le congrès de Commentry, Anticléricalisme et socialisme, L’unification des socialistes français, Lettre ouverte à Jaurès, L’armée nouvelle]

Sur la révolution : écrits politiques, 1917-1918, trad. et présent. Claudie Weill, La Découverte, coll. [Re]découverte, 2002, 137 p. 13,50 € [Contient 10 articles écrits en 1917-1919 et un discours : Sur la révolution russe, La révolution en Russie, Problèmes russes, La vieille taupe, Deux messages de Pâques, La responsabilité historique, La tragédie russe, La révolution russe, Fragment sur la guerre, la question nationale et la révolution, L’ordre règne à Berlin, ainsi que Discours sur le programme]

Textes : réforme, révolution, social-démocratie, trad. et introd. Gilbert Badia, Éditions sociales, coll. Essentiel, 1982, 377 p. 8 € [Contient Dans l’asile de nuit, Problèmes de tactique, Résolution au Congrès d’Iéna, Discours devant le tribunal de Francfort, Un bien vieux jeu, Que veut la Ligue spartakiste ?, Devoirs non remplis, L’ordre règne à Berlin, etc. ]

Textes, choix, trad., présent. et notes Gilbert Badia, Éditions sociales, 1969, 324 p. [Contient des extraits de textes publiés par ailleurs, ainsi que quelques-uns en intégralité : Dans l’asile de nuit, Problèmes de tactique, Résolution présentée au congrès d’Iéna, Discours devant le tribunal de Francfort]

 

Des textes sont aussi inclus dans :

ENGELS Friedrich, Pour comprendre "Le capital", suivi de deux études de Franz Mehring et Rosa Luxemburg sur "Le capital", Bureau d’éditions, 1936, 126 p. Le même, sous le titre Études sur ″Le Capital″, Éditions sociales, 1949, 127 p.

HAUPT Georges, LÖWY Michaël, WEILL Claudie, Les marxistes et la question nationale : 1848-1914, François Maspero, coll. Bibliothèque socialiste, 1974, 395 p. Rééd. L’Harmattan, 1997, 395 p. 29 €  [Contient : La question polonaise au Congrès international de Londres, La question polonaise et le mouvement socialisteLa question nationale et l’autonomie (extraits)]

KAUTSKY Karl, LUXEMBURG Rosa, PANNEKOEK Anton, Socialisme : la voie occidentale, introd. Henri Weber, PUF, 1983, 415 p. [Contient Usure ou combat ? et La théorie et la pratique]

LUXEMBURG Rosa, JAURES Jean, Églises et socialisme, Spartacus, 2006, 52 p. 6 € [Contient Église et socialisme]

MEHRING Franz, LUXEMBOURG Rosa, VANDERVELDE Émile, L'expérience belge : une vieille polémique autour des grèves générales de 1902 à 1913, préf. Jules Humbert-Droz , Bureau d’éditions, 1927, 79 p.

PRUDHOMMEAUX André et Dori, Spartacus et la Commune de Berlin 1918-1919, Spartacus, 1977, 126 p. [Contient Discours sur le programme, Que veut Spartacus ?, L’ordre règne à Berlin ; de plus le relevé des débats du congrès de fondation du KPD contient quelques résumés d’interventions de Rosa Luxemburg]

RIAZANOV David, La confession de Karl Marx, Spartacus, Paris, 1969, 32 p. [Contient Stagnation et progrès du marxisme ]

 

 

Biographies et études sur Rosa :

 

BADIA Gilbert, Le spartakisme : les dernières années de Rosa Luxemburg et de Karl Liebknecht, 1914-1919, L’Arche, 1967, 438 p.

BADIA Gilbert, Rosa Luxemburg : journaliste, polémiste, révolutionnaire, Éditions sociales, 1975, 930 p.

BADIA Gilbert, Rosa Luxemburg épistolière, L’Atelier, coll. La Part des hommes, 1995, 255 p. 19,06 €

BADIA Gilbert, Les spartakistes 1918 : l'Allemagne en révolution, Gallimard, coll. Archives, 1974, 297 p., ill.

ETTINGER Elzbieta, Rosa Luxembourg : une vie, trad. de l'anglais Dominique Peters, Belfond, 190, 366 p.

FOUCHERE Berthe, La vie héroïque de Rosa Luxembourg, suivi de Lettres de Rosa Luxembourg, Spartacus, 1948, 48 p.

FRÖLICH Paul, Rosa Luxemburg : sa vie et son œuvre, trad. de l'allemand Jacqueline Bois, François Maspero, coll. Bibliothèque socialiste, 1965, 390 p. Rééd. L’Harmattan, 1991, 378 p. 29 €

GALLO Max, Une femme rebelle : vie et mort de Rosa Luxembourg, Presses de la Renaissance, 1992, 395 p. Rééd. Fayard, 2000, 392 p. 23 €

GUÉRIN Daniel, Rosa Luxemburg et la spontanéité révolutionnaire, Flammarion, coll. Questions d’histoire, 1971, 185 p.

GUILLERM Alain, Le luxemburgisme aujourd'hui, Spartacus, 1970, 60 p. Rééd. sous le titre Le luxemburgisme aujourd'hui : Rosa Luxemburg, la grève de masse et les grèves de décembre 1995, préf. inéd., La Digitale, 1996, 77 p. 7,32 €

GUILLERM Alain, Rosa Luxemburg : la rose rouge, Jean Picollec, 2002, 261 p. 23 €

Histoire du marxisme contemporain. 2 : Hilferding, Mehring, Luxemburg, Liebknecht, Pannekoek, Bauer, De Leon, adapté en français sous la dir. de Dominique Grisoni, UGE, coll. 10/18, 1976, 445 p.

KAUTSKY Louise, Mon amie Rosa Luxembourg : biographie, souvenirs, suivi de Préface aux Lettres de Rosa Luxembourg, préf. Bracke, Spartacus, 95 p., ill.

LAURAT Lucien, L'accumulation du capital d'après Rosa Luxembourg, suivi d'un aperçu sur la discussion du problème depuis la mort de R. Luxembourg, Marcel Rivière, 1930, 210 p.

LOUIS Paul, Cent cinquante ans de pensée socialiste : nouvelle série [Kautsky-Bernstein-Bebel-Luxemburg-Bauer-Vandervelde-Labriola-Trotsky…], Marcel Rivière et Cie, 1953,  267 p.

LÖWY Michaël, Marxisme et romantisme révolutionnaire : essais sur Lukacs et Rosa Luxemburg, Le Sycomore, coll. Petite bibliothèque, 1979, 224 p.

NATAF André, Le marxisme et son ombre : Rosa Luxembourg, André Balland, coll. R, 1970, 204 p.

NETTL J. Peter, La vie et l'œuvre de Rosa Luxemburg, trad. Irène Petit et Marianne Rachline, François Maspero, coll. Bibliothèque socialiste, 1972, 2 vol., 963 p.

Rosa Luxemburg vivante, François Maspero, Partisans n° 45, 1969, 141 p.

RUBAK Simon, SABATIER Guy, JAQUIER Maurice, MÉTERY Jean, LEFEUVRE René, GALAR, KAY Jean-Michel, Rosa Luxembourg et sa doctrine, suivi de La Révolution russe par Rosa Luxembourg, Spartacus, 1977, 201 p.

TROTSKY L., ZINOVIEV G., Karl Liebknecht et Rosa Luxembourg, Éditions de l’Internationale communiste.

WEILL Claudie, BADIA Gilbert (dir.), Rosa Luxemburg aujourd'hui, colloque, Paris, 30-31 mai 1983, Presses universitaires de Vincennes, 1986, 145 p. 9,90 € [Table des matières :

       http://www.puv-univ-paris8.org/ouv_fiche.php?SCE=COLLECTION&CLE=121&CHAP=SOMMAIRE]

 

Complément :

DAESCHLER Dominique, Rosa Luxemburg, pièce en 4 actes, Éditions Caractères, 1982, 63 p.

TROTTA Margarethe von, Rosa Luxemburg, film, 1985, 122 mn.

 

Ressources internet 

Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Rosa_Luxemburg ; http://en.wikipedia.org/wiki/Rosa_Luxemburg ; plus développé, en allemand : http://de.wikipedia.org/wiki/Rosa_Luxemburg

Rosa Luxemburg Internet Archives (en anglais) : http://www.marxists.org/archive/luxemburg/ ; en français : http://www.marxists.org/francais/luxembur/index.htm ; en allemand : http://www.marxists.org/deutsch/archiv/luxemburg/index.htm

Sur la critique par Lénine de Rosa Luxemburg : http://www.sinistra.net/lib/upt/prcomi/roou/roouqrabuf.html

Lukacs Georg, Remarques critiques sur la critique de la révolution russe par R. Luxemburg : http://www.marxists.org/francais/lukacs/works/1922/01/lukacs_19220100_0.htm#lukacs

Une autre bibliographie en français : http://democom.neuf.fr/rosaluxemburg.htm

 

 

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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 17:43
 
Les tueurs veillaient bien. Un mois après cette lettre Rosa Luxemburg était assassinée.le 15 janvier 1919.

A lire aussi sur le blog:
L'assassinat de Rosa Luxemburg le 15 janvier 1919 - Ne pas oublier!

Les réactions à l'article "L'assassinat de Rosa Luxemburg - Ne pas oublier!"
 En sa mémoire - Assassinat de Rosa Luxemburg - Images et mots

Le 4 décembre 1918
Très chère Clara,

C'est aujourd'hui depuis Breslau, la première fois que je suis assise à mon bureau pour t'adresser mes voeux de Noël. Comme j'aurais préféré venir te voir! Mais il ne saurait en être question car je suis enchaînée à la rédaction; chaque jour, je suis à l'imprimerie jusqu'à minuit pour surveiller également la mise en page; en plus, par ces temps troublés, c'est seulement à dix ou onze heures du soir que nous recevons les informations les plus urgentes, qui exigent qu'on réagisse immédiatement. Ajoute que nous avons presque chaque jour, à partir des premières heures de la matinée, des conférences et des discussions, entre-temps, en plus, les réunions publiques, et pour changer, tous les deux ou trois jours, de "source officielle" une mise en garde pressante, que des tueurs nous surveillent, Karl et moi, de sorte que nous ne devons pas coucher chez nous, mais qu'il nous faut chercher refuge ailleurs, jusuqu'au moment où tout me paraît trop idiot et que je rentre tout simplement de nouveau à Südende. Voilà, comment depuis le premier instant, je vis dans une sorte de tourbillon et de presse qui m'empêche d'avoir ma tête à moi ....

A lire dans Lettres et textes choisis de Rosa Luxemburg
Traduits et présentés par Gilbert Badia
Le Temps des Cerises, P 117-118
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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 09:04


Rosa la rouge, une épopée musicale de Claire Diterzi et Marcial Di Fonzo Bo

11 mai - 22 mai 2010, 21:00 au Théâtre du Rond-Point
http://2009-2010.theatredurondpoint.fr/saison/fiche_spectacle.cfm?id=75404

J'ai été amoureuse de l'amour parce qu'il fait sortir de l'être humain ce qu'il y a de plus noble et de plus beau et qu'il permet de vivre dans l'ivresse, dans l'extase.
1919, résidence Eden à Berlin, Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht sont assassinés, ce qui met fin à l'insurrection spartakiste. Que reste-t-il aujourd'hui de Rosa Luxemburg ? Une héroïne révolutionnaire, une femme intransigeante, radicale. Mais aussi une sensibilité lucide, profondément humaine, comme en témoignent notamment ses lettres de prison.
A priori, rien ne rapprochait Claire Diterzi de Rosa Luxemburg. Le spartakisme, l'internationale socialiste, la révolution, ça n'était pas vraiment son truc. Elle préférait les chansons d'amour où elle excelle. Jusqu'au jour où Marcial Di Fonzo Bo, séduit par sa présence sur scène, sa force de caractère, sa féminité à fleur de peau, lui propose de créer un spectacle sur cette grande figure révolutionnaire. En se plongeant dans la biographie de Rosa Luxemburg, Claire Diterzi découvre une personnalité authentique, complexe et extrême, une source d'inspiration. La rage, la passion révolutionnaire, la sensibilité poétique, elle les transpose dans un musical vibrant aux formes épiques teintées de glamour n'hésitant pas à jouer avec les codes.
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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 22:07

Marxists’ Internet Archive

Deutschsprachiger Teil

 

Franz Mehring
Franz Mehring
1846 - 1919

 

Zur Zeit sind folgende Texte in Deutsch verfügbar – entweder hier im Archiv oder über Links zu anderen Webseiten:

 

 

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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 20:46

comprendre-avec-rosa-luxemburg.over-blog.com

Il existe trop peu de documents sur le net sur Franz Mehring. Pour nos visiteurs qui maîtrisent l'espagnol, nous souhaitons donc, donner accès à celui-ci.


1 de febrero de 2008

 
Cuando estudiaba Historia en la Stockholms Universitet tuve oportunidad de leer un pequeño librito de Franz Mehring sobre el rey sueco Gustavo II Adolfo, jefe de los ejércitos protestantes e invasor de Alemania, durante un período de la Guerra de los Treinta Años. Lo había encontrado en una biblioteca, en una edición no muy reciente y al devolverlo perdí todo contacto con el libro. Tuve oportunidad de reencontrarlo, en su versión sueca, en Internet, en la excelente Biblioteca Marxista www.marxists.org .

Por las razones que apunto más abajo decidí traducirlo al español e intentar que alguna editorial considere su publicación. Mientras logro esto último presentó acá la Introducción.

Franz Mehring



Introducción a la traducción al español

Franz Mehring no necesita mucha presentación para un público acostumbrado a la lectura de los clásicos del pensamiento marxista. Nacido en Pomerania, en el norte de Alemania, en el año 1846, murió en Berlín en 1919, pocos días después que sus camaradas y amigos Rosa Luxemburgo y Kart Liebknecht fueran asesinados por los guardias blancos de la reacción imperial, al fracasar la revolución alemana de 1918.

Ingresó a la política apoyando el proceso de unificación alemana liderado por Bismarck, desde una perspectiva liberal, para coincidir, poco después, con las posiciones expresadas por los socialdemócratas encabezados por Fernando Lasalle. Ingresó al Partido Obrero Socialdemócrata Alemán, donde se convirtió en uno de sus principales periodistas y publicistas. Entre 1902 y 1907 fue el editor jefe del periódico socialdemócrata Leipziger Volkszeitung. Entre 1906 y 1911 enseñó en la escuela del partido. Fue miembro del parlamento prusiano entre 1917 y 1918. Comienza a distanciarse de la socialdemocracia con motivo de la votación a favor del presupuesto de guerra por parte del bloque de su partido en el parlamento alemán, hecho que tuvo enormes consecuencias en la historia de la socialdemocracia europea. El hecho puso fin a la existencia de la II Internacional y los partidos socialistas europeos apoyarán a partir de allí a sus respectivas burguesías en la matanza interimperialista de 1914, la Primera Guerra Mundial. En 1916 es fundador, junto con Rosa Luxemburgo y Karl Liebknecht, de la Liga Espartaquista que expresaba los puntos de vista de la fracción socialdemócrata opuesta a la colaboración de los trabajadores con la guerra imperialista.

En 1918, un año antes de su muerte, dio a conocer su libro “Carlos Marx” (Editorial Grijalbo, México, 1957), producto de sus clases en la escuela de la Liga Espartaquista, y que constituye la mejor biografía política del fundador del materialismo histórico escrita hasta el presente.

La unidad nacional alemana, la destrucción de los impotentes principados que retrasaron más de trescientos años la creación de un estado alemán centralizado y, por lo tanto, el pleno desarrollo de sus fuerzas de producción fueron los objetivos por los que se lanzó a la política y el principal impulso a su incorporación a la socialdemocracia. En su pensamiento, sólo el proletariado alemán podría llevar adelante esas formidables tareas, ante lo que consideraba la debilidad de la burguesía germana y su miedo a encarar las necesarias transformaciones que implicaban, entre otras, la abolición de la monarquía y de los residuos feudales.

En 1894 publicó este folleto sobre el rey sueco Gustavo II Adolfo, quien en el transcurso de la Guerra de los Treinta Años, invadió y saqueó el suelo alemán, y al que la burguesía sueca y la alemana, lo que despertó en Mehring una profunda indignación, erigieron en un guerrero por la libertad de conciencia contra la servidumbre del catolicismo y los jesuitas. Para desmentir esta falacia, Mehring hace en este folleto un ejercicio de revisionismo histórico sobre la figura del monarca sueco, sobre la Guerra de los Treinta Años y sobre la reforma luterana.

Dos cosas, entre otras, deja en claro el folleto:
1. La profunda transformación económica que, con el ropaje de turbulencias, enfrentamientos y guerras religiosas, conmovieron a la sociedad Europea a partir de fines del siglo XV.

2. Y dentro de ello, Mehring establece un punto de vista, a mi entender, novedoso al apartarse de la condena adocenada del progresismo de izquierda al absolutismo de los Austria y a la contrarreforma jesuítica. Con una luz impiadosa ilumina las pequeñeces del luteranismo y de su fundador y algunos seguidores, así como la infamia de los príncipes alemanes, luteranos y católicos, mientras que eleva al Mariscal de las fuerzas del Sacro Imperio Romano Germánico y de la Liga Católica, el bohemio católico Alberto de Wallenstein a la altura de un fallido, pero hábil y esforzado, protounificador del reino alemán.
Su afirmación de que, siendo Alemania uno de los países más atrasados de Europa occidental de entonces, la religión alemana (el luteranismo) no podía ser sino una religión atrasada, y su descripción del jesuitismo como, junto con el luteranismo y el calvinismo, la expresión de las nuevos formas de producción capitalista en la esfera religiosa, aportan un novedoso, pese a lo centenario del texto, e iluminador punto de vista.

La otra razón que me motivó a la traducción del texto, además de su ausencia en la literatura en castellano, es que la lucha secular por la unificación de Alemania, más allá de las obvias y enormes diferencias de tiempo, lugar y cultura, y de la existencia arrasadora en nuestros días de un imperialismo económico inexistente en el siglo XVII, tiene ricos y aleccionadores puntos de contacto con nuestra lucha por la unidad de América Latina. También aquí encontramos figuras similares a los “déspotas enanos” que menciona Mehring, al referirse a la miríada de duques, condes, margraves, marqueses, príncipes, príncipes electores, obispos, arzobispos y emperador que usufructuaban el trabajo de los campesinos y las ciudades alemanas. Nuestras impotentes repúblicas, sus muecas de soberanía frente a los vecinos y su lacayuna obediencia al imperialismo, juegan el mismo papel que aquellas, son el impedimento para nuestra existencia como nación continental soberana.

Si Francia, por un lado, y la rapiña sueca, por el otro, más la traición de los príncipes, católicos y protestantes, fueron la razón principal para que Alemania entrara trescientos años tarde al concierto europeo, como nación moderna, así hoy el sistema imperialista que rige sobre EE.UU. y Europa, y se descarga sobre el mundo semicolonial, y la traición de las oligarquías latinoamericanas constituyen el principal impedimento de nuestra unificación nacional.

Para no hablar de los historiadores de nuestra balcanización que, así como el partido de la reacción alemana erigió en héroe al causante del atraso alemán, han erigido en el papel de prohombres a quienes abrieron las puertas al imperialismo inglés, dividieron la heredad hispanoamericana para facilitar la penetración del mismo. Mitre, Portales, Tagle, Rivera y Rivadavia cumplieron el mismo papel que en este folleto Mehring atribuye a los miserables señores alemanes. Y nuestros Wallensteins, nuestros campeones de la independencia nacional y la unidad continental han sido relegados a la categoría, o bien de déspotas, o bien de bandidos, actitud esta de la que no se salvó ni siquiera el maestro del profesor Franz Mehring, Carlos Marx.

Hay un detalle, apenas unas palabras, en el texto de Mehring que no puedo pasar por alto y han merecido una pequeña nota al pie de página de mi parte. Al final de su breve ensayo y describiendo la decadencia moral de aquella banda de príncipes y marqueses, escribe:

“Los príncipes protestantes, que habían vivido desde el final de la guerra campesina hasta la paz de Westfalia, eran una pandilla horripilante, a la que un mar de agua calina apenas alcanzaría para ocultar el color natural de la piel de esos moros bajo una fina capa de color cieno”.

Que en 1908, fecha de la segunda edición del folleto, Franz Mehring continuase considerando que esas palabras no ofendían a un vastísimo sector de la humanidad oprimida indica bien a las claras el carácter eurocéntrico que el pensamiento socialista marxista, aún el más avanzado y decidido, tenía en el Imperio Alemán de Guillermo II poco antes de la Primera Guerra Mundial. Llamar moros, en recuerdo de los cultos príncipes del califato de Granada, con el brutal sentido descalificatorio y racial que encierra el párrafo, es para los latinoamericanos de principios del siglo XXI un indicio más del derecho de inventario con que tenemos que aprehender los instrumentos del pensamiento crítico generados por Europa.

Establecido el necesario y sano inventario, entremos entonces al texto de Franz Mehring sobre Gustavo Adolfo Wasa.
Julio Fernández Baraibar
Pântano do Sul, Isla de Florianópolis, Santa Catarina, Brasil
23 de diciembre de 2007.
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Grève de masse. Rosa Luxemburg

La grève de masse telle que nous la montre la révolution russe est un phénomène si mouvant qu'il reflète en lui toutes les phases de la lutte politique et économique, tous les stades et tous les moments de la révolution. Son champ d'application, sa force d'action, les facteurs de son déclenchement, se transforment continuellement. Elle ouvre soudain à la révolution de vastes perspectives nouvelles au moment où celle-ci semblait engagée dans une impasse. Et elle refuse de fonctionner au moment où l'on croit pouvoir compter sur elle en toute sécurité. Tantôt la vague du mouvement envahit tout l'Empire, tantôt elle se divise en un réseau infini de minces ruisseaux; tantôt elle jaillit du sol comme une source vive, tantôt elle se perd dans la terre. Grèves économiques et politiques, grèves de masse et grèves partielles, grèves de démonstration ou de combat, grèves générales touchant des secteurs particuliers ou des villes entières, luttes revendicatives pacifiques ou batailles de rue, combats de barricades - toutes ces formes de lutte se croisent ou se côtoient, se traversent ou débordent l'une sur l'autre c'est un océan de phénomènes éternellement nouveaux et fluctuants. Et la loi du mouvement de ces phénomènes apparaît clairement elle ne réside pas dans la grève de masse elle-même, dans ses particularités techniques, mais dans le rapport des forces politiques et sociales de la révolution. La grève de masse est simplement la forme prise par la lutte révolutionnaire et tout décalage dans le rapport des forces aux prises, dans le développement du Parti et la division des classes, dans la position de la contre-révolution, tout cela influe immédiatement sur l'action de la grève par mille chemins invisibles et incontrôlables. Cependant l'action de la grève elle-même ne s'arrête pratiquement pas un seul instant. Elle ne fait que revêtir d'autres formes, que modifier son extension, ses effets. Elle est la pulsation vivante de la révolution et en même temps son moteur le plus puissant. En un mot la grève de masse, comme la révolution russe nous en offre le modèle, n'est pas un moyen ingénieux inventé pour renforcer l'effet de la lutte prolétarienne, mais elle est le mouvement même de la masse prolétarienne, la force de manifestation de la lutte prolétarienne au cours de la révolution. A partir de là on peut déduire quelques points de vue généraux qui permettront de juger le problème de la grève de masse..."

 
Publié le 20 février 2009