18 mars 2021, 150e anniversaire de la Commune, pour comprendre avec Rosa Luxemburg, lire ci-après un article du blog : Rosa Luxemburg, le Spartakisme et la Commune, extrait d'un article de Gilbert Badia pour la revue La Commune. Le blog comprendre-avec-rosa-luxemburg a été créé en décembre 2007. Le 15 janvier 2008, Il publiait cet article sur la Commune.
Les éditions Otium rééditent l'ouvrage de Gilbert Badia. C'est avec Gilbert Badia que j'ai commencé mes recherches. Elles portaient sur la jeune Rosa Luxemburg, élaboration d'une pensée contre le militarisme, le colonialisme, l'impérialisme. J'ai apprécié sa démarche précise et documentée, laissant la parole largement à Rosa Luxemburg. On retrouve cette démarche dans ce texte qui reste une somme pour réfléchir à la révolution en Allemagne et réfléchir à aujourd'hui. La réédition du texte est précédé d'une biographie de Gilbert Badia, précieuse.
Sur le site [du journal] La Commune, cet article qui rappelle ce que la Commune représentait pour Rosa Luxemburg
A l'occasion du 80me anniversaire des meurtres de Rosa Luxemburg et de Karl Liebknecht, l'historien Gilbert Badia a publié dans le dernier numéro du bulletin des Amis de la Commune de Paris un article qui montre les liens entre la Commune de Paris et le mouvement spartakiste. Voici un extrait de cet article.
Les spartakistes s'inscrivent dans la tradition de la Commune de Paris : internationalisme, rôle des femmes, (Rosa Luxemburg, Clara Zetkin), et démocratie au sens étymologique le plus fort du terme. R. Luxembourg, dans ses Notes sur la révolution russe, rédigées en prison au début de 1918, écrit : "Le seul chemin qui conduise à la renaissance, c'est l'école même de la vie publique, la démocratie la plus large et la plus illimitée." Et nombreuses sont les références à la Commune de Paris dans l'oeuvre de Rosa Luxemburg. Durant un séjour parisien, elle participe, le 18 mars 1895, à un banquet des guesdistes en l'honneur de la Commune et écoute Camélinat évoquer ses souvenirs. Quinze ans plus tard, au cours d'un meeting à Francfort, elle raconte sa visite au Père Lachaise : "Une grande étendue d'herbe rase tout en haut du cimetière, un mur nu auquel sont accrochées quelques couronnes rouges toutes simples, pâlies par la pluie et les larmes." La même année, elle fait grief au SPD de n'avoir pas organisé de grandes manifestations le 18 mars pour célébrer à la fois le début de la révolution de 1848 en Allemagne et la Commune de Paris.
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