Fourmies et la manifestation de Berlin en 1916
Le 1er mai est un élément historique et vivant du combat international des prolétaires et reflète de ce fait fidèlement tous les moments de ce combat … (Rosa Luxemburg).
Jamais, ces mots n’auront eu une telle résonance en ce 1er mai 2020. Alors qu’on nous demande de manifester … sur les réseaux sociaux ou sur les balcons !!!. Jamais notre dépossession de notre lutte, n’est plus clairement apparue.
De même, pour les tentatives d’occultation alors que Macron, lui-même s’incruste avec un message qui truste les médias et rejoint Lepen comme Pétain dans leur volonté d’accaparer ce jour.
Alors en ce jour, rappeler les morts de Chicago, les morts de Fourmies, les célébrations au-delà de la peur, comme celle de Berlin, le 1er mai 1916, en pleine guerre, du courant de Rosa Luxemburg, Clara Zetkin et Karl Liebknecht.
Rappeler qu’imposer le 1er mai fut le résultat d’un combat violent où beaucoup perdirent leur travail et certains la vie, rappeler qu’il ne s’agit pas de la fête du travail mais d’un jour de lutte des exploités contre le capitalisme.
Aujourd’hui, il y aurait dû avoir un large mouvement appelant à manifester, comme le font en Allemagne les manifestants de « Pas sans nous » chaque samedi, gérant chacun en toute conscience et responsabilité, le danger réel que représente cette épidémie pour les autres et pour nous de la contamination.
Nous aurions pu décider nationalement de petits rassemblements conscients et responsables. Le 1er mai est un élément historique et vivant qui reflète fidèlement notre époque.
Des manifestations responsables ont lieu aujourd’hui, même si elles sont minoritaires, elles sont l’expression de ce combat.
Comprendre-avec Rosa Luxemburg