Version française - PRIÈRE POUR LES PRISONNIERS – Marco Valdo M.I. – 2014
Chanson allemande - Gebet für die Gefangenen – Kurt Tucholsky – 1924
http://canzones.over-blog.com/2014/11/priere-pour-les-prisonniers.html
https://www.antiwarsongs.org/canzone.php?lang=it&id=48405&all=1#agg230769
Texte de Kurt Tucholsky, publié - sous le pseudonyme de Theobald Tiger - dans Die Weltbühne, 23 décembre 1924. Ensuite inséré dans « Deutschland, Deutschland über alles » (1929), un « journal de lutte réalisé avec des photographies de tendance » écrits de Tucholsky et appareil iconographique (photographies et montages photographiques) d'Helmut Herzfeld, en art John Heartfield
Musique de Hanns Eisler.
Interprétée par Ernst Busch, mais aussi par d'autres artistes sur sa musique, comme Peter Janssens et Leon Boden avec Bernd Klinzmann.
Après la répression de la révolution spartakiste de 1919, les prisons de la République de Weimar (nouveau-né de l'alliance entre l'armée impériale et la social-démocratie) se remplirent de communistes, si bien que ensuite en 1933, les S.A. de Hitler finirent seulement l'efficace travail commencé à cette occasion par les « Freikorps » de la République, les assassinats de presque tous les dirigeants du « Novemberrevolution », de Rosa Luxemburg à Kurt Eisner, de Karl Liebknecht à Leo Jogiches, de Gustav Landauer à Eugen Levine, et de centaines de militants…
Seigneur Dieu !
Si tu as par hasard le temps, entre deux cotations boursières
Et une bataille idiote au Maroc de - peut-être,
T'intéresser aux pauvres :
Écoute en Allemagne
Geindre en prison sept mille communistes ?
Kyrie eleison - !
Il y a là-dedans de pauvres gars, qui se tenaient tous
Et maintenant, sont entre les mains des juges ;
Sur eux, s'est abattu le bâton de la police,
Qui pend perpétuellement au-dessus de nous tous…
Kyrie eleison - !
Il y a là aussi des plus âgés qui avaient des convictions,
Du cœur et du courage -
Ce n'est toutefois pas au goût de ces juges,
Et pour eux, cela n'augure rien de bon…
Kyrie eleison - !
Là aussi se trouvent ceux qui ont cru défendre
Une république - aux couleurs : Noir-rouge-or ! (**)
Mais Fritz Ebert (*) lui n'a pas voulu le faire.
Car il a beaucoup plus peur de ses amis
Que de ses ennemis -
Kyrie eleison - !
Seigneur Dieu ! Ils sont assis depuis des années dans de petites cellules
Et sont malades, pâles et sans femme ;
Par Monsieur l'Inspecteur Maschke, ils sont brutalisés,
Insultés, emmenés dans la cave et là en bas, tabassés…
Kyrie eleison - !
Certains ont une araignée ; c'est leur amie ;
Beaucoup sont cassés, tous sont désespérés et mélancoliques -
Un jour, Grand Dieu, là-bas dure mille ans !
Kyrie…
Peut-être es-tu bienveillant,
Et consultes-tu parfois le Nouveau Testament ?
Chez nous, les pasteurs lisent ça, mais le dimanche seulement ;
En semaine, seuls comptent le code pénal
Et le Président du tribunal régional.
…. eleison - !
Tu sais peut-être, Bon Dieu, pourquoi ces sept mille
Se trouvent dans les prisons allemandes ?
Moi je le sais. Mais moi je ne le dis pas. Tu peux bien l'imaginer par toi-même.
Amen.
(*) Fritz Ebert (1894-1979), social-démocrate, il survécut aux camps de concentration nazis et à la guerre et ensuite, il devînt un haut dirigeant de l'Allemagne communiste.
(**) Schwarz-Rot-Gold, noir-rouge-or, les couleurs de l'Allemagne mais surtout, à l'époque, était ainsi appelé le « Reichsbanner Schwarz-Rot-Gold », la puissante organisation paramilitaire du parti social-démocrate (tellement puissante qu'en 1933, elle se liquéfia comme neige au soleil).
Contributions (établi par un vendeur de cet ouvrage)
INHALT : (Stichwörter) - Hauser, Kaspar: Kritik über den lieben Gott Hebbel: Zu diesem Völkerbund - Heimann, Moritz: Eine - Blume auf ein Grab - Der Rabbi und der - Räuber - Vergeblicher Anruf Herfeld, Hans: Vorsintflutliches Hermann, Georg: Verlags-schmerzen - Herrmann, Leo: Ein Erster - Mai - Hiller, Kurt: Der Wille - zum Weg - Wahlen und Wehrpflicht - Gegen die Arbeitsdienstpflicht Holitscher, Arthur: Na, na, lieber Victor Goldschmidt! - Hörmann, Georg: Militärdiktatur - Beamtenabbau und kein Ende - Icasterich: Halbmast Iffert, Christian: Die Weifen - Minister auf Reisen Ikeda, Shigenori: Die - Wahlen in Japan Isenherg, Kurt: Durch - Abbau zu Ludendorff - Jacob, Hans: Brief an Kiepenheuer - Jacob, Heinrich Eduard: Italien, Hakenkreuz, Tirol - Jacobs, Heinrich: Das Drama der Liebe - Bluth, Sternheim, - Synge ; Revolutionshochzeit Ein Sommernachtstraum - Volksbühne Dantons Tod Wenn der neue Wein - blüht - Strindberg, Wedekind, - Kornfeld - Phantastische Komödien Kolportage Die Nibelungen Hinkemann So ist es! - Ist es so? Anarchie in Sillian Komödie der Worte Der G'wissenswurm - Kalenter, Ossip: Neckar-gemünd - Sanatorium - Aschermittwoch - Sanatorium - Analphabeten Kaminski, Hanns-Erich: - Die italienischen Wahlen - Kantorowicz, Ludwig: - Werkraub - Keller, Waldemar: Abbau der Republik , - Thormann, Grandel - & Co - Kersten, Kurt; Moskau 1924 - Das neue Rußland - Leningrad - Kiepenheuer, Gustav: - Unsre Schriftsteller Klabund: Der Lehrer - Als Deutscher in der - Schweiz - Unsre Verleger - Arabeske - Kolb, Annette: Mahatma Gandhi - Fahrt durch Frankreich - Prinz Alexander Hohen- - lohe - Kraus, Otto: Sanierung - und Pleite - Kruse, Johann Jeremias: - Unter falscher Flagge - Lange, Carl Albert: Lenin Lania, L : Rund um Oels Kahr vor dem Ende Hitler-Prozeß - (u.v.v.a.) // Die Weltbühne war eine deutsche Wochenzeitschrift für Politik, Kunst und Wirtschaft. Sie wurde von Siegfried Jacobsohn in Berlin unter dem Namen ‚Die Schaubühne' als reine Theaterzeitschrift gegründet und erschien am 7. September 1905 zum ersten Mal. Am 4. April 1918 wurde die Schaubühne, die sich seit 1913 für wirtschaftliche und politische Themen geöffnet hatte, in Die Weltbühne umbenannt. Nach dem Tode Jacobsohns im Dezember 1926 übernahm Kurt Tucholsky die Leitung des Blattes, die er im Mai 1927 an Carl von Ossietzky weitergab. Die Nationalsozialisten verboten nach dem Reichstagsbrand die Weltbühne, die am 7. März 1933 zum letzten Mal erscheinen konnte. Im Exil wurde die Zeitschrift bis 1939 unter dem Titel Die neue Weltbühne fortgeführt. Nach dem Ende des Zweiten Weltkrieges erschien die Weltbühne unter ihrem ursprünglichen Namen wieder in Ost-Berlin, wo sie bis 1993 Bestand hatte. 1997 haben sich die Zeitschriften Ossietzky und Das Blättchen in die Tradition des berühmten Vorbilds gestellt. Mit ihren kleinen roten Heften galt die Weltbühne in der Weimarer Republik als das Forum der radikaldemokratischen bürgerlichen Linken. Rund 2500 Autoren schrieben von 1905 bis 1933 für die Zeitschrift. Dazu gehörten neben Jacobsohn, Tucholsky und Ossietzky auch prominente Journalisten und Schriftsteller wie Lion Feuchtwanger, Moritz Heimann, Kurt Hiller, Erich Mühsam, Else Lasker-Schüler, Erich Kästner, Alfred Polgar, Robert Walser, Carl Zuckmayer und Arnold Zweig. Auch ein wenig in Vergessenheit geratene Publizisten wie Rudolf Arnheim, Julius Bab, Erich Dombrowski, Axel Eggebrecht, Hellmut von Gerlach, Hanns-Erich Kaminski, Richard Lewinsohn, Fritz Sternberg, Heinrich Ströbel und Richard Treitel gehörten zu den wichtigen Mitarbeitern des Blattes. Ferner die erste weibliche Journalistin der Volkswacht (Freiburg im Breisgau), Käthe Vordtriede. Selbst in ihrer Hochphase hatte die Weltbühne nur eine geringe Auflage von rund 15.000 Exemplaren. Publizistisch drang sie dennoch durch. Beispiele dafür sind die Aufdeckung der Fememorde innerhalb der Schwarzen Reichswehr sowie Berichte über die heimliche Aufrüstung der Reichswehr, die später zum sogenannten Weltbühne-Prozess führten. Auch der von Tucholsky geprägte Satz "Soldaten sind Mörder" führte zu einer Anklage gegen den damaligen Herausgeber Ossietzky. Sprache: Deutsch Gewicht in Gramm: 800. Gut. Artikel-Nr.: 1125549.
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