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Il n'y a pas seulement Liebknecht qui ait attiré sur lui les foudres de l'autorité militaire, en 1915, 1916 et 1917.
Je ne saurais oublier le spectacle pathétique de ce brave vieillard qui fut interné avec nous pendant bien des mois : c'était le professeur Franz Mehring, âgé de 71 ans.
En avril 1915, Mehring avait lancé une proclamation en faveur de la paix immédiate. Cette proclamation portait non-seulement sa signature mais encore celle de Rosa Luxembourg et de Ledebour. Cela suffit pour lui faire goûter un peu de la Stadvogtei.
Mehring était, comme Borchardt, du groupe Spartacus. Très érudit, fin causeur, il nous fit passer avec lui des heures intéressantes, inoubliables. Ces noms de Mehring et de Borchardt, dont je n'avais gardé qu'un faible souvenir, ont pris une importance considérable depuis la révolution en Allemagne. Mehring resta quelque temps avec nous puis fut libéré.
Il fut, par la suite, candidat au siège laissé vacant par Liebknecht à Postdam, où il fut défait, mais quelque temps après, sa candidature fut plus heureuse dans une division électorale de la Diète de Prusse.
Il y fut élu par une grande majorité et il siège encore aujourd'hui au Parlement.
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fut un médecin et homme politique fédéral, provincial et municipal du Québec.
Né à Louiseville en Mauricie, né le 11 octobre 1869 M. Béland étudia la médecine à l'Université Laval. ll pratiqua dans le New Hampshire, il revint ensuite à Saint-Joseph-de-Beauce. Durant la Première Guerre mondiale, il fut docteur en Belgique avant d'être capturé par les Allemands et fait prisonnier de guerre pendant toris ans. De son incarcération, il écrivit le livre Mille et un jours en prison à Berlin paru en 1919.
Il devint maire de Saint-Joseph-de-Beauce de 1897 à 1899. Puis élu député du Parti libéral du Québec dans la circonscription provinciale de Beauce en 1897et réélu par acclamation en 1900. Il démissionna en 1902 pour se présenter au fédéral.
Élu député fédéral du Parti libéral du Canada dans la circonscription de Beauce en 1902, il fut réélu en 1904, 1908, 1911, 1917, 1921 et en 1922. Il servit comme ministre des Postes en 1911 dans le cabinet de Wilfrid Laurier et ministre du Rétablissement des soldats à la vie civile et ministre administrant le ministère de la Santé de 1921 à 1926. Il démissionna de son poste de député en 1925 pour accepter le poste de sénateur de Lauzon, poste qu'il occupa jusqu'à sa mort le 22 avril 1935.
Biographie rédigée par biopierre et publiée sous Licence de documentation libre (GFDL 1.2)